Invités à passer un week-end au sud tunisien, trente sept ambassadeurs accrédités en Tunisie ont pu découvrir le charme de plusieurs régions telles que Tozeur, Nefta, Kebili, Tamerza, Chebikan et Mides. Ils ont assisté, par la même occasion, au festival international de Douz. L'objectif de ce déplacement est, selon ses organisateurs (ONTT-ministère du Commerce et du Tourisme), d'endiguer les craintes des ministères des Affaires Etrangères dans certains marchés émetteurs, afin qu'ils lèvent les restrictions de voyage, encore maintenues, sur les régions intérieures de la Tunisie. De retour à Tunis, les diplomates ont déclaré, à la presse, qu'ils seront «les messagers de cette merveilleuse découverte auprès de leurs concitoyens afin qu'ils viennent nombreux à la rencontre de cette Tunisie aux multiples facettes». Le doyen des ambassadeurs a, en leur nom, adressé un message dans lequel il a fait état de la volonté des diplomates à «faire savoir à tous les niveaux», les richesses du sud tunisien et «la générosité des Tunisiens». «Notre visite dans le Sud tunisien nous a permis de vérifier que la sécurité était bien assurée», a déclaré pour sa part Boris Boillon, ambassadeur de France à Tunis. «Je vais conseiller, sans réserve, la levée des restrictions», a-t-il encore ajouté. Pour l'ambassadeur d'Allemagne, «cette visite a permis aux diplomates de constater, de visu, une situation «sereine et stable» qui prévaut dans le sud». «La richesse culturelle, naturelle et touristique militent pour une relance rapide de l'activité touristique dans cette région» a-t-il dit.
Conférence sur les transitions démocratiques dans le monde, les 30 et 31 mars Le centre «Kawakbi» pour les transitions démocratiques organise, les 30 et 31 mars 2011, à Tunis, avec la collaboration de l'Organisation «Beit El Horria», une conférence sur le thème «De la révolution à la démocratie : Leçons à retenir des expériences de transition démocratique dans le monde». Cette conférence à laquelle prendront part des experts internationaux, des activistes politiques et des représentants de la société civile tunisienne doit permettre de passer en revue les expériences du Chili, de la Hongrie, de la Russie et du Pérou en matière de transition démocratique. Elle offrira, également, l'occasion de soulever les problèmes rencontrés par la Révolution tunisienne en matière d'élaboration de la nouvelle Constitution, de réforme institutionnelle et d'organisation d'élections démocratiques transparentes. Elle permettra, aussi, d'identifier les modes de traitement avec les composantes de l'ancien régime et les mécanismes à même d'instaurer la justice transitoire et d'examiner les défis de la prochaine étape. Selon un communiqué rendu public, hier, les organisateurs précisent que les expériences des autres pays «ne sont pas des modèles transposables», partant du principe que « chaque révolution a ses propres spécificités et sa propre démarche ».