Nous avons appris que le producteur de télévision, Sami Fehri, a été entendu hier, par un juge de la 30ème chambre correctionnelle, près le tribunal de première instance de Tunis, et ce dans le cadre de l'affaire de la société Cactus et ses rapports avec les investissements et la programmation. Khalil Précisions sur le décret-loi portant amnistie générale pour les crimes relatifs à l'émission de chèques sans provisions Le décret-loi portant amnistie générale pour les crimes relatifs à l'émission de chèques sans provisions concerne les condamnés ou tous ceux qui faisaient l'objet de poursuites judicaires pour émission de chèques sans provisions ou opposition au paiement d'un chèque en dehors des dispositions en vigueur, et ce avant le déclenchement de la Révolution, précise une source informée du ministère de la Justice. La même source rappelle que l'amnistie générale ne porte nullement atteinte aux droits des plaignants et n'englobe pas les frais de poursuites engagées par la banque, et offre la possibilité aux personnes concernées de poursuivre leurs activités et de réintégrer le circuit économique. Le chef de district de la garde nationale de Médenine mort d'une balle à la tête Le chef de district de la garde nationale de Médenine est mort, vendredi, au poste de garde-frontière de la région, d'une balle à la tête, a-t-on appris de source sécuritaire. Selon les premiers éléments de l'enquête, ce chef de district est arrivé, à 18H00, au poste de garde-frontière, avant d'ordonner à ses agents de rejoindre la patrouille opérant devant le poste. Vers 20H50, les agents ont entendu un coup de feu au bureau où se trouve la victime. Les agents qui se sont précipités vers le bureau l'ont trouvé inerte sur une chaise et le revolver jeté par terre. Sit-in, à Tunis, des partisans du RCD dissous Des milliers de sit-inneurs parmi les partisans du Rassemblement constitutionnel démocratique dissous, ont dénoncé ce qu'ils ont qualifié de "dictature de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la Révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique", au cours d'un sit-in organisé, hier, à la place des droits de l'Homme, au niveau de l'avenue Mohamed V, dans la capitale. Les protestataires, dont des ex-ministres et d'anciens hauts responsables, secrétaires généraux et sous-secrétaires généraux de comité de coordination du RCD dissous, ont exprimé leur refus "de l'exclusion des anciens constitutionnels démocrates des prochaines échéances politiques" et leur condamnation de la "confiscation des droits civils et politiques de plusieurs catégories de Tunisiens".