Parce qu'il est convaincu et persuadé des vertus de la communication non pas à sens unique mais celle du genre participative, le nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports, Selim Chaker n'a pas mis trop de temps pour se réunir dans le cadre d'un débat avec les représentants des différents organes de presse. Empressons-nous de souligner que le débat consacré à l'état des lieux du sport national et les moyens et autres mécanismes pour répondre aux attentes de la jeunesse a été fort constructif et a permis de jeter la lumière sur les maux qui entravent la bonne marche du sport tunisien et les problèmes qui se dressent devant la réalisation des objectifs dans le domaine d'une meilleure émancipation de notre jeunesse. « Le fait que les structures de l'état au sens large du terme n'ont pas été à l'écoute des vrais problèmes de la jeunesse a poussé celle-ci à la Révolution et il est logique que celle-ci lui apporte les solutions adéquates aux différents problèmes auxquels elle se voit confrontée », a noté le ministre qui a été très attentif aux remarques et autres suggestions formulées par les journalistes dans le cadre d'un diagnostic des problèmes et autres écueils humains et structurels qui ne lui ont pas valu l'essor escompté. La jeunesse et les moyens de répondre à ses attentes ont accaparé une bonne part du débat. « Nous n'avons devant nous que trois mois et demi pour pouvoir remédier autant que se peut aux carences qui caractérisent le sport national et c'est pourquoi il est nécessaire d'aller vite en besogne et de travailler en équipe », a noté le ministre qui était à l'occasion accompagné du secrétaire d'Etat à la Jeunesse et des Sports Mariem Mizouni et des principaux directeurs de son ministère. Pour une meilleure maintenance des infrastructures sportives Dans leurs interventions, les représentants des organes de presse ont évoqué les principaux points suivants. - La nécessité d'établir des emplois de temps scolaire appropriés à nos élèves sportifs dans le but de favoriser la formation de grands champions. - La nécessité de procéder dans les meilleurs délais de l'élection démocratique de nouveaux bureaux dirigeants des différentes fédérations sportives nationales « non seulement, les équipes dirigeantes en place n'ont pas été l'émanation d'élections démocratiques mais, pis encore, elles ont par leur gestion défaillante des affaires de leurs différentes disciplines sportives respectives ont porté gravement préjudice à leur bonne marche. Ceci en plus de leurs malversations financières les équipes non seulement doivent quitter la scène mais aussi il y a lieu de les juger des dépassements qu'elles ont commis a fait remarquer un confrère. - Assurer la maintenance adéquate des structures et des équipements sportifs qui sont pour la plupart mal entretenus ce qui a entraîné leur rapide détérioration. - Prendre toutes les dispositions adéquates pour que l'élection des nouveaux bureaux directeurs des clubs réponde aux soucis des supporters au renouveau. « Il est indispensable de barrer la route aux habituels individus qui n'ont de cesse d'injecter le paysage sportif national et donc de couper avec les anciennes méthodes qui ont provoqué de sérieux préjudices à nos clubs », a insisté un autre confrère. Donner un sang nouveau au CNOT - Assainir le CNOT dont le bureau est composé en partie de personnes qui sont des présidents de fédérations et des membres du CNAS. Cette institution combien noble doit être renouvelée dans les meilleurs délais. Dans sa réponse aux intervenants, le ministre a souligné que cette table ronde a été fructueuse puisqu'elle lui a permis d'avoir une idée plus exhaustive sur le sport en Tunisie et ses problèmes. Il a par ailleurs noté qu'il entend aller dans les régions dans le but d'instaurer le dialogue avec la jeunesse de ces régions, les écouter pour pouvoir mieux répondre à ses attentes.