Les salles couvertes n'ont fait que foisonner sur tout le territoire à la grande joie de tous nos sportifs assurés de meilleures conditions d'entrainement. Hammam-Lif ne dérogea pas à cette règle et fut dotée d'une salle omnisports Abdelaziz Ghelala en hommage à l'enfant terrible du Hand-ball tunisien natif de la ville et décédé dans un tragique accident. Du coup tous les licenciés du CSHL en HB, VB, BB toutes catégories confondues de rallier ce havre pour y effectuer leurs séances d'entrainement. Pareil pour les joueurs affiliés au club sportif de Hammam-Chatt. Seulement voilà, la directrice de la salle Mme Khadija Khnissi(Makaron) fut avertie par les responsables municipaux de la ville de ne plus permettre à qui que ce soit de fouler le parquet de la salle, en un mot interdire aux centaines de jeunes banlieusards de s'adonner à leur sport favori et de les renvoyer vagabonder dans leur quartier avec tous les risques de délinquance possibles les guettant et ce à partir du 1er août date de la reprise programmée des entrainements. Motifs peu plausibles : Le CSHL et le club de Hammam-Chat doivent au préalable remettre à neuf la salle : refaire le parquet en piteux état (200 mille dinars), réparer les 2 tableaux lumineux défectueux (4 millions), assurer l'étanchéité de la toiture de la salle dégoulinant d'eau à la moindre averse, remettre à neuf l'installation électrique où l'éclairage n'est pas suffisant (excusez du peu !). Conditions impossibles à réaliser par les temps qui courent et tenant difficilement la route avec des caisses pratiquement vides de tous les clubs et pas seulement pour les deux clubs de la banlieue sud. Oui mais en attendant, ce sont nos enfants jeunes et moins jeunes qui vadrouillent dans les rues de Hammam-Chatt et de Hammam-Lif comme des âmes en peine privés injustement de la pratique de leur sport favori et ce qui est plus grave grandement exposés aux affres de basculer dans le mauvais chemin. La tutelle devrait intervenir d'urgence dans cette affaire et lever cette interdiction inexplicable, cet embargo non justifié. Car faut-il le rappeler à certains amnésiques ou se faisant passer pour tels, le 14 janvier n'a vu le jour que grâce au réveil tonitruant de notre jeunesse que nous sommes dans l'obligation de protéger et de lui fournir les meilleures conditions de s'épanouir.