"Le projet d'organisation provisoire des pouvoirs va prendre en considération plusieurs facteurs, dont la spécificité de la phase transitoire, l'acuité de la conjoncture et le degré d'engagement et de coordination", a indiqué le porte-parole du parti du mouvement " Ennahdha " et membre de l'Assemblée nationale Constituante Noureddine B'hiri. En marge des travaux de la séance inaugurale, M. B'hiri a fait la lumière sur le projet proposé par le Mouvement "Ennahdha" et approuvé par les partis de la coalition majoritaire qui attribue au Président de la République de prérogatives importantes, confie au gouvernement le pouvoir de mettre en œuvre un programme économique, social et politique et investit la Constituante et son président de la mission d'élaborer la nouvelle Constitution, de mettre en place le cadre législatif régissant la prochaine étape et de contrôler l'action du gouvernement. Cette organisation, a-t-il expliqué, est de nature à préserver l'équilibre du pays notamment en cette conjoncture délicate, précisant que les partis politiques ne s'opposent pas à cette organisation. Ce qui compte pour les partis coalisés, a-t-il ajouté, n'est la répartition des tâches, mais il s'agit bel et bien de travailler dans un climat de coopération, d'entente et de consensus autour d'un projet clair. Ce projet sera soumis à la Constituante en prévision de son adoption par tous ses membres, a-t-il relevé, faisant remarquer que la courte durée de l'exercice de l'Assemblée et du gouvernement aura un impact sur l'organisation de ces pouvoirs.