La CPG et le GCT sollicitent une intervention gouvernementale Les représentants des syndicats de la compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) et du groupe chimique tunisien (GCT) ont appelé, hier, le Gouvernement actuel à intervenir immédiatement pour mettre fin aux sit-ins qui ont totalement paralysé les activités des entreprises et des unités industrielles relevant de la CPG et du GCT. A l'issue d'une rencontre, hier, entre M. Béji Caïd Essebsi, Premier ministre au sein du Gouvernement de gestion des affaires courantes et les représentants des syndicats de la CPG et du GCT, M. Hasnaoui Smiri, Secrétaire général de la Fédération du pétrole et des produits chimiques a mis l'accent sur la gravité de la conjoncture actuelle dans les régions de Gafsa, Gabès et Sfax, en raison de la suspension totale des activités dans les unités industrielles à cause des sit-ins successifs observés devant les sièges du GCT et de la CPG. Il a, également, souligné l'impérieuse nécessité de parvenir à des solutions immédiates pour relancer, dans les plus brefs délais, les activités dans les usines, au service de l'intérêt du pays. Les représentants des syndicats ont réaffirmé leur respect des revendications des sit-inneurs en matière d'emploi, soulignant la disposition des agents à reprendre le travail dans les usines, en vue de garantir la poursuite de la production dans les différentes unités industrielles.
Faculté de La Manouba Le Secrétaire général du syndicat régional des forces de sécurité intérieure rencontre les sit-inneurs Le secrétaire général du syndicat régional des forces de sécurité intérieure à la Manouba, Kamel M'rayhi a rencontré, hier devant le siège de la faculté des lettres, des arts et des humanités de La Manouba, les représentants des sit-inneurs afin de les inciter à lever le sit-in qu'ils observent au sein de la faculté. Kamel M'rayhi a indiqué à la TAP que ces négociations s'inscrivent dans le cadre de la volonté d'instaurer de nouvelles relations entre l'étudiant et l'agent de l'ordre, une relation fondée sur le dialogue. Le conseil scientifique élargi de la faculté avait décidé, le 6 décembre, de fermer l'établissement universitaire jusqu'à la levée du sit-in.
Ras Jedir «Calme prudent» après des coups de feu intensifs d'éléments armés libyens Des coups de feu intensifs et anarchiques ont été entendus, jeudi dans la nuit, au niveau du point de passage de Ras Jedir, de la part d'éléments armés libyens qui ont franchi le poste frontalier du côté tunisien sous prétexte d'une poursuite de trois véhicules sans plaques minéralogiques de contrebande de fuel. Cette nouvelle atteinte à l'intégrité territoriale du pays par des éléments armés libyens a provoqué la terreur et le désordre du côté tunisien des frontières, où les forces de sécurité et de l'armée nationales oeuvrent à maîtriser la situation. Ces efforts ont permis, selon les déclarations des sources sécuritaires responsables à la correspondante de l'agence TAP à Médenine, d'instaurer un "calme prudent" du côté tunisien du point de passage après que les éléments armés libyens se soient repliés vers la partie libyenne du point de passage. Les forces de sécurité et de l'armée sont parvenues à arrêter les trois véhicules qui ont été à l'origine de la détérioration de la situation. Une enquête avec les conducteurs de ces véhicules a été ouverte à cet effet.