Les affrontements et les actes de violence se sont poursuivis, hier, entre les jeunes de Remada et Dehiba, notamment au niveau de la localité de «Ouni», située entre les deux villes et qui a été le théâtre d'échanges de coups de feu. Cette fusillade a causé, selon une source sécuritaire et médicale, la blessure de 7 jeunes dont 5 ont été secourus, alors que les deux autres, qui se trouvent dans un état grave, ont été transférés vers l'hôpital régional de Tataouine, où l'un d'entre eux a subi une intervention chirurgicale pour l'extraction d'une balle au ventre. Pour ce qui est de l'autre jeune blessé, atteint à la tête, il a dû être transporté à l'hôpital de Sfax. Le gouverneur de la région, Néjib Ghali, qui a poursuivi, la journée durant, ses efforts de conciliation entre les deux parties à Remada et Maghni, a confirmé, au correspondant de l'agence TAP à Tataouine, sa décision de décréter le couvre-feu dans les villes de Remada et Dehiba à partir de la nuit de mardi, de 19H00 à 05H00 du matin. Contrairement à ce qui a été véhiculé par certains réseaux sociaux, aucun cas de décès n'a été enregistré à cause de ces affrontements. Les habitants de Dehiba revendiquent leur approvisionnement en produits alimentaires et, tout particulièrement en lait, ainsi qu'en médicaments, étant donné que les circuits de distribution sont bloqués depuis plusieurs jours.
Le couvre-feu lévé à Gafsa et Kasserine Le couvre-feu décrété, le 24 novembre dernier, dans les gouvernorats de Gafsa et de Kasserine, a été levé à partir de mardi soir annonce le ministère de l'Intérieur. La levée du couvre-feu, précise un communiqué du ministère, a été décidé suite à l'amélioration notable de la situation sécuritaire dans les deux gouvernorats. Le ministère de l'Intérieur fait part de ses remerciements aux citoyens des deux gouvernorats et aux différentes composantes de la société civile pour les énormes efforts qu'ils ont déployés en vue d'épauler l'action des forces de sécurité intérieure et de l'armée nationale. Ces efforts, ajoute-t-il, ont abouti au retour au calme et au rétablissement de la sécurité.
L'Algérie remet à la Tunisie un condamné pour trafic de pièces archéologiques Le Tunisien Mahmoud Allani, condamné dans une affaire de trafic de pièces archéologiques, a été extradé, lundi, par les autorités algériennes à la demande de la Tunisie, a indiqué le ministère de la Justice dans un communiqué rendu public hier. Il a comparu, hier, devant le procureur général au tribunal de première instance de Tunis. Une demande d'extradition de Mahmoud Allani avait été adressée aux autorités algériennes par la direction des affaires pénales au ministère de la Justice, rappelle le communiqué.
