• Un sondage d'opinion a montré que 55% des Tunisiens ne sont pas au courant des dates des soldes. • Seuls 34 % parmi les consommateurs se préparent pour les soldes et 45 % pensent que la qualité laisse à désirer. Les soldes d'hiver c'est pour bientôt. Bon nombre parmi nous vont sacrifier leurs portefeuilles au culte des bonnes affaires qui s'étalera, cette année, de la période allant du 1er février au 15 mars. La conférence de presse tenue, hier matin, au siège du ministère du Commerce et de l'Industrie avait pour but de parler de l'évènement auquel se prépare seulement 34 % des Tunisiens. La question serait donc de fidéliser le reste et de créer une relation de confiance entre commerçant et client. Tout laisse à croire, en effet, que le Tunisien n'a pas encore dans ses habitudes la préparation aux périodes des soldes. Qui dit préparation dit laisser de côté un pécule, dit aussi comparaison des prix avant et après l'avènement des soldes et puis enfin observer un comportement d'achat raisonnable qui permette, un tant soit peu, de faire les meilleurs achats moyennant le meilleur rapport qualité prix. Qu'en est-il aujourd'hui ? Les soldes sont une manière d'atténuer le sentiment irraisonné qui taraude le Tunisien quant à la cherté de la vie » insiste Fethi Foudhali le directeur général de la concurrence et du contrôle économique, même si la question est loin d'être « un sentiment » ou de simples impressions mais un fait qui devient de plus en plus inquiétant. Le ministre du Commerce et de l'Industrie qui ouvre la conférence de presse avant de quitter la salle illico presto a parlé, quant à lui, du comportement d'achat frénétique qui caractérise les Tunisiens et appelle les médias à couper court avec le journalisme sensationnel qui ne rassure pas le citoyen et est par ailleurs un miroir déformant de la réalité. Sondage d'opinion On aura tout compris. Tous les moyens sont bons pour montrer que la situation actuelle est loin d'être la seule responsabilité de ceux qui nous gouvernent. On passe. Car l'essentiel est de montrer les faits comme ils sont « dire la vérité aux contribuables» comme le dit si bien les gens qui nous ont devancés en la matière. Pour ce qui est des chiffres, Ridha Lahouel, directeur de l'Institut national de la consommation a laissé entendre qu'un sondage d'opinion a été réalisé pour appréhender la conception des soldes par les Tunisiens. L'étude ayant sollicité 1500 pères de familles a montré que 55 % de l'échantillon n'est pas au courant des périodes des soldes. 49 % des personnes objet du sondage ont précisé que la qualité des produits pendant les soldes est peu satisfaisante et le un quart pense que les promotions ne sont pas réelles. « Ce sondage, avance le directeur de l'Institut national de consommation, permettra de rectifier le tir pour faire des soldes un événement national qui draine un nombre plus important de consommateurs. » Le but étant d'informer ce dernier de ses droits qui le permettent de comparer les prix, d'acheter et de résilier l'achat si la qualité du produit n'est pas celle escomptée, etc.