L'île de Djerba a vécu pendant cinq jours au rythme de la 21è édition du Festival Farhat Yamoun de Théâtre qui vient justement, mercredi 21 mars, de faire ses adieux après avoir accaparé la scène culturelle. Il y avait de tout dans cette session exceptionnelle qui s'est distinguée par la variété de la matière présentée et la pertinence des choix: des représentations théâtrales, des spectacles de rue, des ateliers de fabrication de masques et de manipulation de marionnettes, des foires, des conférences. Le festival a donné à voir et à plaire, et l'assez nombreux public assidu et dévoué qui s'est accoutumé à fouler les différents espaces de représentation n'était nullement déçu, ni de la qualité des spectacles, ni de la prestation des acteurs dont il s'est senti si proche car, dans leur quête de l'innovation, les organisateurs ont tenu à établir un contact nouveau avec le public peu initié au théâtre, en allant à sa recherche là où il se trouve d'ordinaire pour lui proposer à voir, à apprécier, à entrer en communion avec les acteurs et à méditer, pour l'amadouer et l'y initier, pour le bien certain du quatrième art.