Les propriétaires des calèches touristiques de Tozeur se sont rassemblés, hier matin, devant le siège du gouvernorat pour protester contre ce qu'ils considèrent comme des tentatives de «leurs homologues de la ville de Dégache pour obliger les touristes à utiliser leurs calèches». Ils appellent, à ce propos, d'organiser le secteur, comme l'ont confirmé certains parmi eux à la correspondante de l'agence TAP dans la région. Ils ont, d'autre part, indiqué que la paralysie de leur activité est due, principalement, à ce qu'ils considèrent comme «une absence d'organisation au sein du secteur et une répartition inéquitable, entre les stations des calèches». Les protestataires ont, aussi, souligné qu'il existe 110 calèches à Tozeur, 80 à Dégache et 60 à Nefta. Dans ce sens, ils appellent les services régionaux, en premier lieu le commissariat régional du tourisme, à intervenir pour régler ce problème. Le représentant du Commissariat régional du tourisme de Tozeur, Kamel Boubi, a souligné que «l'administration n'a pas le droit d'intervenir pour orienter les touristes vers une station aux dépens d'une autre». Il a affirmé que le choix «s'effectue d'habitude, par l'intermédiaire des agences de voyage et des guides touristiques». La même source a indiqué qu'il est nécessaire que les services locaux veillent, avec l'aide des parties sécuritaires, à la sensibilisation des propriétaires des calèches de Dégache aux retombées négatives de ce comportement. Elle a ajouté que les services du tourisme vont œuvrer pour l'information des agences de voyage sur les trois stations et leur sensibilisation au respect de la répartition des groupes touristiques sur les stations.
Les gardiens et lamaneurs au port commercial de Gabès entament une grève de trois jours Les gardiens et lamaneurs au port commercial de Gabès observent, une grève de trois jours, pour réclamer leur salaire et une couverture sociale, a indiqué le secrétaire général adjoint du syndicat de base des gardiens et lamaneurs, Ahmed Hammouda. «Les ouvriers sont restés sans couverture sociale depuis le mois de mars dernier dans l'attente de la création «d'une société nationale de gardiennage des bateaux et d'extinction des incendies»», a précisé la même source au correspondant de l'Agence TAP dans la région. De son côté, le directeur du port commercial de Gabès, Hssine Jallouli a indiqué que «la rencontre tenue lundi dernier au ministère du transport en présence de la partie syndicale n'a pas abouti à un accord sur la modalité juridique assurant le paiement des salaires ainsi que la couverture sociale de ces ouvriers». «Le dialogue reste ouvert pour résoudre ce problème», a-t-il signalé. Les gardiens et lamaneurs au port commercial de Gabès avaient demandé leur intégration au sein de l'Office de la Marine Marchande et des Ports (OMMP) ou la création d'une société nationale qui assure la protection de leurs droits.
Les forces de sécurité du Kef dispersent un sit-in de travailleurs licenciés pour rouvrir la RN 5 Les forces de sécurité du Kef ont dispersé, hier, un sit-in de travailleurs licenciés de l'usine de béton armé du Kef qui avaient barré la route nationale 5(RN 5) reliant le chef-lieu du gouvernorat à Tunis, après l'échec des négociations avec les protestataires. A cet effet, les forces de sécurité ont utilisé les gaz lacrymogènes pour disperser les sit-inneurs. Pour leur part, des citoyens ont fait part de leur satisfaction de cette intervention qui a permis le rétablissement de la circulation et la fin des souffrances des citoyens qui se dirigent vers la capitale.