Comme prévu, Skander Hachicha vient d'être élu samedi dernier à la Maison des Fédérations, président de la Fédération de Judo, en obtenant 34 voix contre 21 pour son rival Moncef Felli. Pour les experts en cette discipline, il s'agit du choix de la raison. En effet les clubs, en toute transparence, ont confié l'avenir de notre judo à un champion de souche, appelé à gérer magistralement les affaires fédérales après avoir fidèlement servi le judo tuniosien, en tant que compétiteur, sur le tatami. N'oublions pas que le nouveau président de la FTJ, a été sacré 5 fois champion d'Afrique, ajouté à une fort prestigieuse 5ème place mondiale. Pour, lui, il s'agit d'une nouvelle expérience qui lui a permis de faire le tour du pays, lors de la campagne électorale. « Tout d'abord, je tiens à remercier les clubs qui m'ont soutenu en m'accordant leur voix. Et j'espère être à la hauteur de leur confiance. Cette nouvelle expérience m'a permis de me déplacer dans toutes les régions pour faire la connaissance des responsables des clubs et de prendre conscience des lacunes qui affectent toujours cette discipline sportive. Des lacunes, notamment d'ordre infrastructurel. Nous avons établi déjà, un programme de travail, avec l'ambition de résoudre ce genre de problème et de donner un nouveau souffle au judo tunisien », a noté Skander Hachicha. Signalons par ailleurs que de la liste de Skander Hachicha trois membres n'ont pas été élus pour former la nouvelle équipe fédérale, à savoir Abdelwaheb Kamoun, Taoufik Laâbidi et Akram Larbi mais qui auront l'opportunité,quand même, de travailler dans les Ligues. Voici par ailleurs la composition du nouveau bureau de la FTJ : Skander Hachicha (président) – Mongi Kachouri – Emir Bahloul – Kamel Gana- Moëz Khitouni- Khaled Azouzi- Mourad Baraket- Manal Sdouga- Hatem Achour- Dalila Ouerghi- Mokhtar Chtara- Abdelkrim Magtouf. La répartition des tâches se fera cependant après l'installation du Bureau fédéral prévue aujourd'hui. Ainsi l'ex-patron de la FTJ ? M. Hédi M'hirsi qui a tant donné à cette discipline sportive, ne pourra que se réjouir de cette succession, tout en ayant la conviction que le destin du judo tunisien est désormais, entre des bonnes mains.