Le mystère de la mort de Mohamed Ali Akid, pourrait être enfin élucidé après l'exhumation de son corps, hier matin. L'ancien joueur du CSS et de l'Equipe Nationale est mort, rappelons-le dans des circonstances suspectes en 1979 en Arabie saoudite. En effet, le corps de feu Mohamed Ali Akid a été exhumé, hier matin, vers le coup de cinq heures pour les besoins de l'autopsie. D'après son fils Riadh, l' exhumation ordonnée par le procureur de la République à la demande de la famille du défunt vise deux choses : d'abord, vérifier l'identité du corps rapatrié d'Arabie Saoudite en avril 1979, avec interdiction absolue, pour la famille, d'ouvrir le cercueil et de jeter un dernier regard au regretté disparu. A l'issue de l'analyse et en cas de doute sur les causes réelles de la mort et surtout sur l'identité du défunt, il sera procédé, toujours d'après son fils Riadh, à l'exhumation de la mère de l'ancien joueur du CSS et de l'Equipe Nationale. L'autre but de l'exhumation est d'élucider le mystère du décès, survenu dans des circonstances suspectes, un décès attribué, selon la thèse officielle, à la foudre qui aurait terrassé Mohamed Ali Akid, lors d'une séance d'entraînement avec ses coéquipiers de Nadi Erriadh un certain mercredi 09 avril 1979, sous la férule de l'entraîneur tunisien Ammar Nahali
A rappeler que l'ancien avant-centre avait disputé 52 matches et marqué 15 buts avec l'Equipe Nationale. Il était aussi l'une des pièces maîtresses du dispositif offensif lors de l'Epopée de l'Argentine en 1978
Rebondissement retentissant
Des rumeurs persistantes, au cas où leur véracité venait à être confirmée feraient voler en éclats la thèse de la mort sous l'effet de la foudre. D'après ces rumeurs, il s'agirait plutôt d'un crime, le rapport du médecin légiste, attribuerait en effet la mort de feu Akid à deux coups de feu dont le premier lui aurait transpercé la tête et le second atteint la jambe.