L'Equipe de Tunisie, seul pays non européen présent au second tour du tournoi de handball aux Jeux Olympiques. Une première pour la Tunisie non seulement dans cette discipline mais pour tous les sports collectifs. Le handball tunisien a du attendre sept longues années (après le Mondial 2005) pour atteindre un stade aussi avancé d'une compétition de cette envergure.
Regain de confiance et de crédibilité
Pourtant les prestations de nos joueurs lors de leurs deux sorties devant la Suède puis l'Islande n'ont guère été rassurantes, il a fallu attendre le match contre la France pour découvrir le véritable visage de cette équipe de Tunisie composée d'un alliage de joueurs expérimentés et d'autres moins jeunes mais ambitieux.
C'est au terme de ces trois étapes que nous avons recommencé à espérer, les victoires face à la Grande Bretagne d'abord mais surtout devant l'Argentine ensuite étant venues démontrer que notre Equipe nationale n'a fait que gagner en confiance et d'expérience (pour les plus jeunes notamment) au fil des rencontres.
Croatie : la meilleure équipe du tour préliminaire
La Tunisie est donc venue s'ajouter aux sept autres équipes nationales qualifiées aux quarts de finales dont la Croatie notre adversaire de ce soir. Les Croates font figure de favoris en puissance et visent la première marche du podium. Ils ont terminé premiers du groupe B sans connaître la moindre défaite. Il faut le faire quand on appartient à un groupe composé du Danemark, de la Serbie, de la Hongrie et de l'Espagne.
La Croatie, c'est une équipe qui marque 30 buts par match (150 en 5 rencontres) qui compte en son sein les meilleurs buteurs de ce premier tour à l'instar de Cupic (33 buts) et Duvjak (22 buts). La Tunisie a marqué beaucoup moins (121) et concédé beaucoup plus (119 contre 109 pour la Croatie) et ses meilleurs buteurs ont pour noms l'inusable Heykel Mganem et Aymen Bennour l'étoile montante du handball national.
Devons-nous attendre un exploit venant de nos joueurs ? Un rêve difficile à concrétiser à moins que l'on croie vraiment au père Noël. Dans lequel cas, tout est possible.