Nos confrères Habib Hmima, Moncef Ghalloussi et Abdelwaheb Dérouiche ont été honorés par le ministre de la Jeunesse et des Sports. Une louable initiative envers trois journalistes qui ont beaucoup servi le sport national de longues années durant. Nous aurions, cependant, souhaité voir d'autres figures du sport national se trouver aux côtés des récipiendaires sus-indiqués. Surtout pas l'auteur de ces lignes pour des raisons que connaît le ministre. Je veux nommer Mahmoud Ellafi, fondateur du seul hebdomadaire sportif du pays ( Le Sport ) au sein duquel a exercé toute une génération de journalistes sportifs. Inutile d'évoquer les conditions et les raisons qui ont précipité la « mise à mort » du journal quelques semaines après cette finale de coupe de 1971 entre l'Espérance de Tunis et le Club Sfaxien.
Mahmoud Ellafi a été, également, un organisateur hors pair des grandes manifestations sportives : les galas de boxe, c'était lui ; les tours de Tunisie cyclistes, c'était encore lui...
Mustapha Zoubeïdi, Raouf Ben Ali, Ameur Bahri, Béhij Zarrouk devaient figurer parmi ceux qui méritaient un geste similaire de la part de la première personnalité sportive du pays et qui connaît mieux que quiconque ces « plumes ». Et pourquoi pas un honneur à accorder à titre posthume à Ali Aïssaoui, Amor Ghouila, Ali Safi, Néjib Khattab..., Ces chevaliers de la plume, et nous en oublions, représentent la mémoire collective du sport en Tunisie, et méritent par conséquent, autant d'attention.