Notre handball n'en finit pas de broyer du noir. Cela a commencé au mois de janvier dernier en Allemagne où notre équipe nationale a fait pâle figure pour ne pas dire autre chose. Les Jeux Africains d'Alger n'ont pas permis de redorer le blason de cette équipe en dépit de sa médaille de bronze obtenue derrière l'Egypte et... l'Algérie. Les féminines seniors n'ont pas fait mieux. Pire même dans la mesure où aucune des promesses faites par les responsables fédéraux et le nouvel entraîneur n'a été tenue. Le parcours de nos féminines tout au long de ces Jeux ayant été une totale déception. A quatre mois du championnat du monde en France, il y a tant de choses à revoir du côté de ces Dames.
La note salée du Bahreïn On attendait avec intérêt les prestations des cadets et des juniors au championnat du monde du Bahreïn pour les premiers et de la Macédoine pour les seconds. Et encore une fois, la déception et la frustration étaient au rendez-vous. Au Bahreïn, nos cadets ont bu le calice jusqu'à la lie se faisant surprendre par deux sélections appartenant à des pays où le handball n'est pas une tradition solidement établie. Il a fallu attendre l'Australie et le match de classement pour éviter la dernière place. Heureusement, que dans ce pays peu de gens ont une idée du handball, de ses règlements, et même du nombre de joueurs composant l'équipe rentrante. Ce qui est regrettable, c'est qu'aucune explication n'a été donnée pour justifier ce revers qui a mal servi le handball national.
Et cette frustrante sortie en Macédoine Le championnat du monde juniors suivit quelques jours après avec la peur au ventre. Sinon, comment expliquer qu'on a fait accompagner l'entraîneur en titre (Brahim Jabbès) par l'assistant de Saed Hasanafendic (Riadh Sanaa), outre la présence du président de la fédération aux côtés du chef de la délégation. Résultat : un énième flop d'une équipe représentative en l'espace de sept mois : trois défaites et une victoire inutile face à de bien modestes bulgares. Il ne faut pas, d'ailleurs, s'attendre à ce qu'on nous donne les raisons de cette bien timide participation en Macédoine. Nous attendons quand même l'assemblée générale évaluative du 7 septembre. Peut-être, nous disons bien peut-être, aurions-nous une explication. Pourvu que l'on ne vienne pas nous rabattre les oreilles avec cette excuse omniprésente en cas de défaite à savoir l'arbitrage. Comme si les arbitres ont, à chaque fois, des comptes à régler avec notre handball.