Un blessé par balle à Kasserine transporté à l'hôpital Abderrahmane Mami dans un "état critique" Un jeune blessé par une balle tirée par les forces de sécurité communes de la police et de l'armée nationales de Kasserine est hospitalisé, depuis vendredi dernier, à l'hôpital de pneumo-phtysiologie Abderrahmane Mami de l'Ariana, selon des informations fournies par des sources médicales de l'Ariana et confirmées par le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Khaled Tarrouche. Le jeune Hamza Sayhi, originaire d'une des zones frontalières de Kasserine "n'avait pas obtempéré aux sommations et aux ordres de s'arrêter, ce qui provoqué les suspicions" des forces sécuritaires. Les sources médicales ont qualifié son état de "critique", expliquant que le blessé "avait reçu une balle dans sa côte gauche qui s'était logée dans son épaule, après avoir transpercé une partie de l'appareil respiratoire, et qu'il est hospitalisé dans le service des maladies cardio-vasculaires, en attendant d'être opéré pour une ablation de parties de ses poumons". Le porte-parole du ministère de l'Intérieur a expliqué, dans une communication téléphonique avec l'agence TAP que "l'un des membres du groupe composé de cinq individus avait été arrêté dans la région de Kasserine. Il n'avait pas obtempéré aux sommations et avait tenté de s'enfuir et il avait été atteint après des tirs contre lui". Il a ajouté que "les investigations se poursuivent pour connaître les liens entre ce groupe qui a été arrêté dans le cadre d'opérations de ratissage dans la zone frontalière de Kasserine, avec le groupe armé dans cette région". Tarrouche a indiqué que l'un des individus était décédé jeudi dernier en succombant à ses blessures, après avoir été atteint par des tirs pour n'avoir obtempéré aux sommations de s'arrêter, lorsqu'il avait été découvert par les unités sécuritaires sur l'une des montagnes de Kasserine". Il a souligné que "les opérations sécuritaires se poursuivent, encore, à Kasserine".
Report de l'examen de l'affaire d'un martyr à sfax et d'un bléssé à Kerkenah au 21 janvier 2013 Le tribunal de première instance militaire permanent de Sfax a décidé le report de l'examen de l'affaire d'un martyr à sfax et d'un blessé à Kerkenah au 21 janvier 2013, à la demande de l'avocat de la défense, sachant qu'il s'agit du dernier report pour cette affaire. Le tribunal avait demandé aux représentants de la partie civile de présenter les requêtes et à la défense de préparer sa plaidoirie, pour la prochaine audience. A noter que, les accusés dans cette affaire sont l'ancien président Zine El Abidine Ben Ali, en état de fuite, l'ancien ministre de l'Intérieur, Rafik Haj Kacem, et l'ancien directeur de la sécurité présidentielle Ali Sériati, qui sont incarcérés, ainsi que les lieutenants colonels, Badreddine Hachena et Maher El fkih, et l'agent de police, Hassan Enawi, en état de liberté. Il convient de rappeler que les cinq premiers accusés doivent répondre des chefs d'inculpation d'homicide volontaire et de complicité d'homicide volontaire, alors que le sixième est accusé de tentative de meurtre.
Décès d'une fille qui s'est immolée par le feu à Bir Lahmar (Gouvernorat de Tataouine) Une femme habitant la délégation de Bir Lahmar (Gouvernorat de Tataouine) âgée de 37 ans est décédée, dimanche soir, succombant à de graves brûlures, après avoir versé du pétrole sur son corps pour s'immoler. Le directeur de l'hôpital régional de Tataouine, Hichem Doukali, a indiqué que la femme était arrivée à l'hôpital dans un état très critique et la décision a été prise pour l'envoyer à l'hôpital des grands brûlés de Ben Arous, mais elle était morte rapidement. Il a ajouté que le père de la victime leur a appris que sa fille souffrait de maladies psychiatrique et neurologique, sans expliquer les raisons qui l'avaient poussée à se suicider. La dépouille de la jeune femme a été présentée, hier, au médecin légiste, en vue de déterminer les véritables causes du décès.