Tunis Le Temps: Les deux jeunes mariés s'étaient habitués à organiser des soirées bien arrosées pour se retrouver chez eux en tête à tête et partager le plaisir de savourer le nectar de Bacchus, avec le bon dîner savamment préparé par la jeune épouse. Au fil du temps, l'épouse se lassa de voir son mari aller dur sur la bouteille. Elle voulait bien pourtant l'accompagner , mais pour une dégustation , non pour une cuite à laquelle son époux ne renonçait jamais. Le soir de la dernière beuverie avant le drame, celui-ci se montra agressif envers elle. Bien plus , il n'hésita pas à l'inonder d'injures et la traita de tous les noms, allant même jusqu'à l'accuser de débauchée. Vexée et humiliée l'épouse lui demanda sur un ton irrité le divorce. Ce ne fut pas pour lui plaire, d'autant plus qu'il avait bu un verre de trop. Ce qui l'incita à la violence. En effet,se saisissant d'une lame de rasoir, il lui porta un coup à la figure, lui causant une balafre .sur la joue. Le visage ensanglantée, elle alla à l'hôpital pour recevoir les soins nécessaire, et porta plainte pour violence contre son mari. Celui-ci arrêté, fut inculpé de violence grave et comparaissant dernièrement devant le tribunal, il nia en bloc les faits qui lui étaient reprochés, déclarant que son épouse portait la balafre depuis leur mariage. Quant à la victime, elle déclara à l'audience, que son mari avait tendance à la violence, parce qu'il avait le vin mauvais, et l'avait de ce fait battue à maintes reprises. Mais la dernière fois, ce fut la goutte qui a fait déborder le vase avec une balafre générée par le violent coup qu'il lui asséna à l'aide d'une lame de rasoir. L'avocat de la défense, plaida le lien de cause à effet, faisant remarquer qu'il n'était pas établi d'une manière indubitable que la balafre était suite à un coup asséné par le mari;d'autant plus que celui-ci nia énergiquement les faits. Le tribunal mit l'affaire en délibéré. Est-ce à dire que la balafre est ancienne, ou qu'elle était due à une autre cause que celle invoquée par l'épouse ?