Librairie Culturel nous invite à la rencontre de Jaloul Ayed à l'occasion de la parution de son essai « Tunisie, la route des jasmins ». La rencontre sera animée par Mme Neila Charchour, le vendredi 15 février 2013 à 18h00 à la librairie Culturel Zéphyr, au centre commercial Zéphyr, 1er étage, La Marsa et le Samedi 16 février à 11h00 à la librairie Culturel Menzah 6, au centre commercial 50 boutiques, 2ème étage à Menzah 6. Le livre : Le 14 janvier 2011, un séisme ébranlait la Tunisie tout entière dont les ondes de choc se répandront dans tout le monde arabe. Ben Ali, après vingt-trois ans d'un régime autoritaire et népotique, fuyait le pays sous la pression de la rue, entraînant la chute d'autres dictatures. Le 28 janvier, Jaloul Ayed est rappelé en Tunisie en tant que ministre des Finances du gouvernement transitoire de la Tunisie. Fort d'une longue carrière dans la finance internationale (notamment au Maghreb), il rentre pour faire face aux nombreux défis que la Tunisie doit relever. Comment, après un régime dictatorial où l'opposition était muselée et réprimée, reconstruire un cadre institutionnel propice à l'accomplissement des aspirations démocratiques du peuple ? La Tunisie peut-elle parvenir à résorber un problème structurel comme le chômage, à l'origine des mobilisations du printemps arabe ? Au-delà de mesures palliatives, quels sont les chemins possibles menant vers une économie soutenable à long terme et qui redonnent aux citoyens l'espoir de pouvoir vivre dignement de leur travail ? Comment concilier les impératifs nationaux et les exigences d'une économie mondialisée ? C'est à toutes ces questions que Jaloul Ayed répond dans ce livre, étayant ses propos par la connaissance de son pays et de son Histoire, son expérience au ministère et dans la finance internationale. Mais plus encore, il esquisse ici, au travers du cas tunisien, ce qui pourrait être une troisième voie, où l'économie et la finance sont mises au service du peuple, loin de cadres idéologiques dogmatiques. Une économie qui ne se contenterait pas de respecter une quelconque ligne de parti, mais bien de proposer au peuple une vie sereine basée sur une économie florissante.