Une jeune diplômée de la petite localité de Bir Khaled de la délégation de Chebika vient de se donner la mort en se jetant dans un puits. Ce drame survenu la nuit de lundi à mardi est dû, selon les habitants de cette localité ; au fait que la défunte n'a pas pu glaner un emploi, ce qui est le cas de dizaines de milliers de jeunes Tunisiens. Ayant opté pour une branche bien particulière, alors que son père la voulait médecin ou pharmacienne ; elle a rencontré de grandes difficultés en cherchant du travail. Ne pouvant pas supporter les réprimandes répétées de son géniteur qui lui reprochait le choix d'une branche dont il ne voulait pas et qu'il considérait comme ne menant à rien comparée aux autres branches scientifiques, la jeune fille s'est suicidée pour certainement mettre fin à une vie faite de reproche et de regret. La sécheresse persiste À l'exception de quelques gouttes avares tombées dernièrement dans les délégations du Nord Est du gouvernorat, la couleur ocre des champs semés de céréales n'a pas changé en l'absence de précipitations. Les fellahs qui ont dépensé des sommes énormes s'inquiètent mais n'ont pas encore perdu espoir. Ils attendent la clémence du ciel et les pluies significatives qui devraient s'abattre aux mois de mars et d'avril ; celles qui irrigueraient leurs champs et sauveraient la récolte. L'intensité de la sécheresse a également touché les éleveurs qui en l'absence de végétation et de quantités suffisantes de concentrées rencontrent de grands problèmes. Pour faire face à cette situation, beaucoup d'entre eux ont vendu une partie de leur cheptel pour se procurer concentrée, orge et rameaux d'oliviers élagués pour nourrir leurs troupeaux.