Ameur Larayedh a demandé au président du Mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, d'être déchargé de ses fonctions de chef du bureau politique du parti après l'investiture du nouveau gouvernement conduit par son frère aîné Ali Larayedh. Une demande dans le même sens, en date du 22 février 2013 a été présentée au président du Conseil de la Choura, et aux membres des bureaux politique et exécutif du parti. Larayedh a souhaité rendre publique cette demande après l'investiture du gouvernement et ce, précise-t-il, afin de lever par anticipation toute équivoque sur les portefeuilles ministériels qui pourraient lui être attribués. Il explique avoir pris cette décision à la suite de la désignation de son frère, par voie de vote au Conseil de la Choura, comme candidat d'Ennahdha à la présidence du nouveau gouvernement, en application du prince d'alternance aux postes de responsabilité. Il affirme, en outre, avoir informé le président du mouvement Ennahdha de sa décision depuis cette date.
Une “coordination pour sauver Ettakatol"; Bennour la trouve hors-la-loi Un membre du bureau politique et co-fondateur d'Ettakatol, Hédi Mannai, a fait part, à l'agence TAP, de la résolution prise par un certain nombre de membres du parti, élus au congrès de mai 2009, de former “une coordination pour sauver Ettakatol". Joint par téléphone, Mannaï a déclaré, jeudi, que cette coordination convoquera un Conseil national extraordinaire, conformément au règlement intérieur, “pour statuer sur les abus et violations commis par la directionen exercice". “La direction actuelle a fait de l'exclusion et de la marginalisation la règle dans ses rapports avec les militants et n'en fait qu'à sa tête, notamment après la décision du parti de participer à une coalition de gouvernement sans consulter ses structures et sa base", a-t-il ajouté. A l'opposé, le porte-parole d'Ettakatol, Mohamed Bennour, considère que la création d'une telle coordination s'était faite “en dehors de tout cadre légal". Bennour a critiqué, notamment, “des tentatives visant à ternir l'image du parti et à le déstabiliser", affirmant qu'"Ettakatol s'en tient à son statut et s'emploie à régler les problèmes par le dialogue, malgré les divergences de vues".
«La faible représentativité de la femme au sein du gouvernement est injustifiée », selon le MDER Le mouvement démocratique pour l'édification et la réforme (MDER) a critiqué, hier, les «arguments absurdes» avancés par le nouveau chef du gouvernement Ali Larayedh pour justifier la faible représentativité de la femme au sein du nouveau cabinet. «Il s'agit là d'une discrimination envers la femme tunisienne et d'une dévalorisation des compétences féminines dont dispose le pays », soutient le MDER dans une déclaration. «L'absence criante de la femme des postes de décision et du pouvoir est injustifiée. Il est insensé de l'exclure sous prétexte de manque de temps ou de caractère spécifique de la phase transitoire, estime le parti. A cet égard, il se demande si le discours sur l'importance de la femme au sein de la société n'est que « paroles futiles ». En conclusion, le Mouvement démocratique pour l'édification et la réforme se déclare confiant en la capacité de la femme tunisienne à contribuer, activement, aux côtés de l'homme, à gagner la bataille de développement et à réussir la phase de transition démocratique.
L'UGET remporte la majorité des sièges des conseils scientifiques de l'université tunisienne Les listes de l'Union générale des étudiants de Tunisie (UGET) ont remporté la majorité des sièges des conseils scientifiques dans les 165 établissements universitaires. “L'UGET a réalisé un succès historique en nombre de sièges obtenus et en taux de présence dans les établissements universitaires puisqu'on a remporté 295 sièges sur un total de 549 sièges" a déclaré à l'Agence TAP Ezzedine Zaâtour, secrétaire général de l'UGET commentant les résultats des élections des conseils scientifiques qui ont eu lieu ces derniers jours. “Notre organisation a obtenu la première place pour ce qui est du nombre de sièges obtenus dans les conseils scientifiques suivie des listes indépendantes. Les listes de l'Union générale tunisienne des étudiants vient en troisième position", a encore expliqué M. Zaâtour. Le représentant de l'UGET a qualifié les élections des conseils scientifiques de ‘'transparentes et démocratiques'' saluant la neutralité de l'administration.