Aujourd'hui, c'est la rentrée dans les écoles primaires, les collèges préparatoires et les lycées secondaires. Plus de deux millions quatre cent mille élèves reprennent, ce matin, les chemins de leurs établissements scolaires. Cette nième rentrée est placée sous le signe de la rénovation du système éducatif avec, notamment, un nouveau baccalauréat qui est appelé à confirmer les options TIC de notre politique de formation, l'expérience des collèges préparatoires pilotes dont le coup d'envoi sera donné, aujourd'hui, avec huit établissements répartis sur tout le territoire de la République ainsi que l'expérience des collèges professionnels qui viennent boucler une structure contenant aussi un baccalauréat professionnel et des licences appliquées « professionnalisantes ». En effet, la formation dans l'enseignement a, de plus en plus tendance à s'intéresser davantage aux soucis du marché du travail et la nouvelle question posée suite à un parcours scolaire et universitaire, tourne autour du savoir-faire d'un diplômé. Ce sont là les nouveaux objectifs de toutes les branches de l'enseignement, mais, pour les réussir, il faut impliquer tous les intervenants de la scène éducative : administration, corps enseignant, parents et élèves. Seule, une action concertée pourra aboutir à des résultats probants et rationaliser les résultats de la formation scolaire. Donc, toutes les structures de la machine éducative sont appelées à se mettre en marche. L'action dans les salles de classes prime certes, mais, l'élaboration des programmes et de leur mode d'exécution ont également de l'importance. A ce niveau, les conseils d'établissements ont leur rôle à jouer car, ce sont des structures par lesquelles transitent les avis des élèves et des parents. L'activation du dialogue avec les représentants des enseignants pour aplanir les difficultés rencontrées peut, par ailleurs, servir la cause d'un enseignement de qualité car, l'optimisation des résultats de l'enseignement scolaire, et universitaire, est une responsabilité partagée et c'est en activant le dialogue que l'on parvient à garantir une véritable action commune de tous les acteurs de la scène éducative. L'administration est là pour mettre en place toutes les conditions pour le bon déroulement de l'enseignement. Les résultats suivront.
Qualité Un autre souci commence à tracasser les différentes composantes de la famille éducative : il s'agit du niveau qui ne cesse de baisser des nouvelles générations de diplômés. D'ailleurs, les pédagogues se réfèrent par le terme « niveau » au savoir-faire et aux connaissances de l'élève, ou du diplômé, évalué. En effet, et loin du tapage des chiffres et des taux éloquents que ne cessent de se transmettre les diverses structures de l'enseignement, les professionnels ne cessent de constater un déficit affligent en matière de capacités de la majorité des nouvelles générations de diplômés à transférer leur savoir académique en savoir-faire professionnel. Pourtant, de nos jours, la réussite et l'excellence s'évaluent à travers le rendement effectif de tout individu sur le terrain pratique et le plus qu'il peut apporter à la production à partir de son poste de travail. Or, à ce niveau, beaucoup de terrain reste à couvrir et toutes les composantes de la scène éducative en sont conscientes et sont appelées à œuvrer conjointement pour relever le défit du relèvement du niveau et de l'aspiration à la qualité.