Un fonctionnaire a comparu devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour émission de chèques sans provision. L'affaire a été déclenchée quand les créanciers, devant le retard de paiement de leurs chèques, ont porté plainte. Le nouveau marié était endetté d'une importante somme d'argent estimée à trente cinq mille dinars. Le mariage qui, en principe, doit être sécurité et responsabilité, s'est transformé en une véritable catastrophe. Le jeune époux, au lieu de mener une vie conjugale sereine et stable, s'est trouvé de ce fait impliqué dans cette sale affaire d'émission de chèques sans provision. En effet, en préparant son mariage, le jeune fonctionnaire s'est trouvé face à de lourdes dépenses nécessitant un gros budget. Au lieu de refuser les exigences de sa belle-famille, il a été contraint de s'endetter pour honorer ses engagements. Il s'est mis alors à signer des chèques pour pouvoir financer ses achats. Des meubles par-ci, des bijoux par-là. Arrêté et interrogé, le jeune fonctionnaire a reconnu les faits avant d'être traduit devant la justice. A l'audience, il a sollicité le juge de le libérer pour pouvoir régler ces chèques, tandis que son avocat a demandé de contacter les créanciers pour les rembourser. L'affaire a été reportée à une date ultérieure.