Pour toutes les écuries de la place, aller croiser le fer avec les Etoilés dans leur antre n'a jamais été un cadeau, une sinécure. Que dire alors pour des Hammam-Lifois sortant d'une grève de trois jours et surtout à l'esprit taraudé par les turbulences secouant la gouvernance ? Certes le gouverneur accompagné par le comité ad-hoc de soutien formé pour tenter de dépasser la crise leur a rendu visite la veille de leur déplacement à Sousse, mais les paroles, les promesses, les joueurs n'en ont plus cure et n'y croient plus car ils en ont ramassées des tonnes . C'est de deniers sonnants et trébuchants qu'ils avaient le plus besoin pour les motiver et les pousser à ne se concentrer que sur leur travail du moment que tous leurs soucis financiers avec leurs créanciers, avec leur famille auraient été résolus. Un groupe livré à lui-même Ce qui ne fut pas le cas hélas avec un groupe accompagné à Sousse par seulement ...Fadhel Ben Hamza et l'administrateur Skander Barkati! Pourtant le comité de soutien formé par les personnalités sportives de la ville et présidé par le gouverneur avait solennellement promis de se rapprocher des joueurs et de les soutenir. A l'arrivée, personne n'a daigné faire le déplacement à Sousse pourtant à seulement à 1h30' par l'autoroute parmi les :Hamadi Atrous, Fayçal Boucetta, Hichem Chabbi, Monoom Belhadj, Sadok Barkati, Mongi Bhar, Montassar Ben Fradj, Rachid Haddad,Maouia Kaabi,Farid Jbeniani, Faouzi Zayet,Naceur Boufarès. Passe pour ceux retenus par leurs obligations professionnelles ou empêchés par des raisons de santé , mais pour les autres? Merci Jalel Krifa-Houcine Jenayah L'équipe Hammam-Lifoise était accompagnée par une quinzaine d'inconditionnels avec à leur tête Hassen Rebaï le président du comité des supporters. Avant le coup d'envoi, tout ce beau monde fut conduit par les forces de l'ordre dans les locaux de la police avant même de pénétrer au stade, juste devant la porte d'entrée. Jalel Krifa et Houcine Jenayah informés par Fadhel Ben Hamza et Skander Barkati et sollicités pour intervenir en faveur de leurs supporters firent tout leur possible et se démenèrent dans tous les sens pour que cette injustice soit réparée du moment que le groupe n'avait rien fait de répréhensible nécessitant cette mesure disciplinaire. Finalement, les Hammam-Lifois Hammam-Lifois furent relâchés au milieu de la mi-temps avec injonction ferme de regagner leur « bled » et de ne point pointer le nez du côté du stade ! La même pareille mésaventure a eu lieu pour les verts on s'en souvient fort bien pour la petite histoire à Korba. Question : Aurait-on agi de la sorte avec l'imposante cohorte d'un club du haut du pallier? Qu'on nous permette de fort en douter...