Nous avons reçu la lettre ci-après signée et dûment légalisée, émanant de M. Malek Allani, parent d'un élève à l'école Slaheddine Bouchoucha, à Hammam-Lif. Par pudeur et par respect pour le corps enseignant, nous n'avons publié le nom de l'instituteur, dont il s'agit. Voici le contenu de la lettre ainsi que le fac-similé du certificat médical :
« Je soussigné Malek Allani, père de l'enfant Abdessatar Allani, âgé de 11 ans et inscrit à l'école Slaheddine Bouchoucha - Hammam-Lif, en 5ème A, porte à votre connaissance ce qui suit : Le mercredi 31/10/2007, mon fils a été victime de violences graves de la part de son instituteur... en classe : arrachement de cheveux, traumatisme de la colonne vertébrale au niveau du cou, contusion de l'oreille et puis une fois par terre, il l'a roué de coups de pieds sur tout le corps. A signaler que pareille attitude est motivée par mon refus d'inscrire mon fils aux cours particuliers instaurés par l'instituteur à son domicile sous la menace, en effet, il a brandi un grand cercle rouge (un zéro) à tous les élèves les menaçant de le leur coller au cas où ils ne souscriraient pas à ses « études particulières » ( ?) Il est grand temps qu'on décide enfin de protéger les élèves de pareilles manœuvres portant préjudice au corps enseignant. Inutile de vous préciser que mon fils est arrivé à redouter le fait même d'aller à l'école. Puisse votre courageux journal contribuer à assainir le milieu scolaire. Malek Allani
N.D.L.R : Par souci d'équité et par respect, encore une fois, pour la noblesse du métier d'enseignant, nous avons essayé de prendre contact avec le directeur de l'école en question. Pas de réponse. Nous avons, alors, contacté la Direction régionale de l'Enseignement à Ben Arous et là, on nous a orientés vers M. Anouar Rajhi, directeur-adjoint de l'enseignement primaire. Il nous a déclaré n'avoir pas encore reçu de requête et qu'au besoin une enquête sera ouverte, puisque ces pratiques sont interdites par la loi.