L'Equipe de Tunisie ne sera pas présente lors des Jeux Olympiques de Rio. Les protégés de Fathi Mkaouer n'ont pas tenu promesse en se faisant piéger lors du premier match par un illustre inconnu dans le monde du volley-ball, à savoir le Chili. Mieux encore, les coéquipiers de Mehdi Ben Cheïkh se sont fait battre sans remporter le moindre set par une formation qui est loin d'être un foudre de guerre. Les conséquences de cette défaite furent décisive pour le reste de la compétition car même en battant l'Algérie sur le score de trois sets à un et enfin le pays organisateur, à savoir le Mexique au tie-break, la Tunisie se retrouve privée de JO à cause d'une différence de set défavorable. Les joueurs premiers responsables On ne peut blâmer que les joueurs pour ce énième flop. La Tunisie ne remporte plus le moindre titre continental depuis des années. Elle est passée à côté du sujet lors des dernières éditions. Depuis 2003, la Tunisie n'est plus monter sur le toit de l'Afrique et sans revenir sur les raisons de ces échecs à répétition, on se contentera de dire que les joueurs sont les seuls et vrais coupables de cette dernière débâcle. On ne perd pas devant le Chili sur le score de trois sets à zéro alors qu'on est censé l'emporter sans trop se dépenser. On l'a dit et redit plus d'une fois, les joueurs tunisiens ont affiché certaines limites et ils l'ont plus d'une fois prouvé. Ces limites sont surtout mentales. Elles sont également physiques et tactiques. En somme, elles touchent à tous les domaines... Et qu'on ne vienne pas nous dire que ce n'est qu'un accident de parcours. Et qu'on n'essaie pas de justifier quoi que ce soit...Le joueur tunisien ne sait pas souffrir et il n'est pas prêt à l'apprendre. Il ne sait pas le faire. D'ailleurs, c'est culturel... Les meilleurs n'étaient pas là Au cours de ce tournoi, il manquait le meilleur joueur tunisien de ces dernières années. Celui qui est capable de faire la différence et de gagner un match à lui tout seul. Nous entendons par là Marouène Garci qui n'a pas été convoqué pour des raisons disciplinaires. Le joueur a toujours snobé la sélection tunisienne et a toujours préféré se reposer durant l'été. On l'a même vu prêter ses services à un club du golfe durant une compétition régionale au lieu d'être en équipe nationale au cours d'une compétition officielle. La faute de ce laisser-aller incombe, en premier mieux, à la FTVB qui aurait dû faire preuve de fermeté et sévir au lieu de laisser faire. D'autres joueurs auraient pu faire partie de l'expédition mexicaine ratée. Nous pensons surtout au joueur de l'Etoile Lahmissi qui a été l'un des meilleurs joueurs des deux finales disputées face à l'Espérance de Tunis en coupe et en championnat. Sa réception aurait pu considérablement aider le groupe. L'équipe de Tunisie a laissé certaines de ses meilleurs armes à Tunis et ne peut s'en prendre qu'à elle-même après avoir perdu son premier match face à la plus faible équipe de ce tournoi pourtant bien préparé par l'équipe de Tunisie. Du moins, on le croyait. Place à la world League Tout de suite après le tournoi qualificatif aux JO de Rio, le « six » national enchainera avec la World League. C'est la troisième participation tunisienne et au cours du mois de juin, les protégés de Fethi M'kaouer prendront part à deux tournois. Au cours du 1er, les coéquipiers de Mehdi Ben Cheïkh seront opposés au Venezuela, à la Slovénie et au Qatar. Lors du 2ème tournoi, ils seront opposés au Mexique, le Monténégro et le Venezuela. Notons que le premier tournoi aura lieu en Slovénie du 14 au 20 juin alors que le deuxième aura lieu sous nos cieux du 24 au 26 du même mois de juin. Au cours de ces deux tournois, on ne s'attend pas à grand-chose de la part des nôtres. En fait, on n'y croit plus.