La jeune élève venait de rentrer chez elle, après avoir terminé les cours matinaux. Tout à coup, elle entendit quelqu'un frapper. En ouvrant la porte elle aperçut un jeune homme tenant un carnet à la main qui lui demander une aumône afin de participer à la construction d'une mosquée. A ce moment là, elle tenait son téléphone portable, puisqu'elle était en communication. L'accusé a ainsi vite compris que la victime se trouvait seule dans le domicile familial. En un clin d'œil, il lui arracha le collier qui ornait son cou et le téléphone portable avant de la repousser à l'interieur de la maison usant de sa force physique. L'agresseur a, ensuite, fermé la porte à double tour s'étant assuré que la jeune fille était seule pour voir ce qu'il pouvait voler encore avant de quitter les lieux. De retour chez eux, les parents de la victime ont découvert ce qui s'était passé. Ils ont alors conduit leur fille au poste de police où ils ont déposé une plainte. Munis du signalement de l'agresseur, les policiers ont lancé des recherches à l'issue desquelles, il a été arrêté dans un temps très court. Interrogé, le jeune homme a reconnu les faits. Il a comparu dernièrement devant la chambre criminelle du tribunal de première instane de Tunis. Il avoua les faits et demanda pardon. Son avocat sollicita le juge d'accorder à son client les circonstances atténuantes. La cour rendra son verdict après les délibérations.