Dans le monde de l'énergie, on ne cogite ces jours-ci que des nouvelles implantations de centrales électriques et de systèmes de production à base d'énergie solaire, que ce soit en Tunisie ou en Algérie, à titre d'exemple. Plusieurs composantes innovantes dans le secteur des nouvelles technologies, et en particulier l'énergie solaire, seront réunies dans la réalisation du projet de la cité de l'éco-solaire dans le Sud tunisien, précisément dans un site approprié reliant Djerba à Zarzis. Vu qu'il présente un environnement propice pour l'investissement dans les énergies renouvelables, particulièrement l'énergie solaire, le Sud-Est tunisien constitue un facteur de développement durable. Ce nouveau projet a pour objectif le dessalement de l'eau de mer à des coûts compétitifs et sa distribution aux agriculteurs de la région en vue de productions agricoles à haute valeur ajoutée, pour une commercialisation sur le marché international. Dans le même contexte, un autre projet a été lancé au Sud-Ouest tunisien au début de l'année en cours. Il s'agit du projet Soleil de Nafta, gouvernorat de Tozeur, consistant en la généralisation de l'énergie solaire dans cette ville du Sud tunisien pour répondre aux besoins de la communauté, à l'acheminement de l'eau vers ses oasis et au tourisme.
Energie solaire: l'exemple algérien
De multiples contrats énergétiques sont conclus entre l'Algérie et l'Allemagne, dans le domaine de l'énergie solaire. Des centrales solaires installées au Sud de l'Algérie et d'une capacité de 6.000 mégawatts exporteront de l'électricité à destination de l'Allemagne. Entre ces deux pays, la liaison nécessitera la pose d'un câble long de 3.000 km qui, partant de la ville de Adrar, traversera la Sardaigne, l'Italie du Nord et la Suisse pour atteindre Aachen. L'exportation sera prise en charge par la société New Energy Algeria (NEAL). Cette liaison coûtera 2 milliards d'euros (environ 3 milliards 700 mille dinars tunisiens). Quant aux centrales solaires, le coût est estimé entre 12 et 18 milliards d'euros (environ entre 22 et 33 milliards tunisiens). D'autre part, il est programmé la réalisation, d'ici 2011, d'une petite centrale solaire au Sud du pays. La Société Tunisienne d'Electricité et du Gaz (STEG) est découragée par le coût de cette énergie, lequel est cinq fois plus élevé que l'énergie conventionnelle.