Le sommet des universités Japon-Afrique du Nord-Nouvelle phase de la coopération académique pour la prochaine décennie s'est tenu vendredi 14 mai 2010 à Tunis. Les présidents, recteurs ou représentants de 17 universités japonaises et de 20 universités et instituts supérieurs de Tunisie, d'Egypte, de Lybie, d'Algérie, du Maroc et de Mauritanie ont participé à la conférence. La cérémonie d'ouverture été présidée par MM. Béchir Takkari, ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, Nobuhiro Yamada, président de l'Université de Tsukuba et Toshiyuki Taga, ambassadeur du Japon. Organisée pour la première fois en Tunisie, cette rencontre vise l'examen des moyens de renforcer la coopération scientifique, technique et académique entre les universités japonaises et leurs homologues dans les pays d'Afrique du Nord. Elle a, aussi, pour finalité, de faciliter les échanges d'étudiants, de professeurs et de chercheurs, ainsi que de tirer profit des expertises dans les domaines y afférents. A l'ouverture des travaux, M. Béchir Takkari a mis en exergue l'évolution notable de la coopération tuniso-japonaise, au cours de ces dernières années. Il a ajouté que «la coopération tuniso-japonaise s'est sensiblement développée grâce au partenariat dans des domaines scientifiques en rapport avec le développement durable». Ce sommet été une occasion pour impulser un échange d'idées concrètes entre les dirigeants des universités afin d'entamer une nouvelle phase de partenariat académique pour la prochaine décennie. Le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique a rappelé, dans ce sens, la signature de 13 conventions entre les universités tunisiennes et japonaises, au cours de ces dernières années, et la présence, actuellement, de 80 étudiants tunisiens dans les établissements universitaires japonais pour des études en mastère et en doctorat. Dans le domaine de la recherche scientifique, M. Béchir Takkari a indiqué qu'il faut accorder un grand intérêt aux domaines ayant fait l'objet de coopérations précédentes et à prendre en considération le côté structurant des projets dans le cadre de choix stratégique d'intérêt commun. Il a ajouté que dans le domaine du développement technologique de l'innovation, il est nécessaire, pour les pays d'Afrique du Nord, d'œuvrer pour l'amélioration des relations durables entre l'université et son environnement économique et social. Persuadé de l'importance stratégique que revêt la création d'un partenariat maghrébin et arabe solide, M. Takkari a affirmé que « notre pays a œuvré pour le renforcement de la coopération académique et scientifique avec les pays du Maghreb, ainsi qu'avec l'Egypte. D'après le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, les universités tunisiennes accueillent aujourd'hui 1.174 étudiants originaires de Mauritanie, du Maroc, d'Algérie, de Libye et d'Egypte dont 166 étudiants poursuivant des études de doctorat. Du côté japonais, cette réunion a offert l'opportunité de faire connaître le plan du ministère japonais de l'Education, de la Culture, des Sports, des Sciences et des Technologies pour attirer 300 mille étudiants étrangers à l'horizon 2020.