Le ministre de l'Equipement et de l'Habitat, Salah Zouari, a effectué ce mercredi une visite de terrain sur le chantier des deuxième et troisième tranches du vaste projet d'aménagement de l'entrée sud de la capitale. Cette infrastructure majeure, en cours de réalisation, est appelée à transformer significativement la fluidité du trafic routier à Tunis, en particulier pour les quelque 200 000 véhicules qui empruntent chaque jour cet axe stratégique. Selon les précisions fournies par le ministère, les travaux de la deuxième tranche, localisés dans la zone de Lacania, sont achevés à 67 %, tandis que la troisième tranche, qui s'étend de l'Hôpital des grands brûlés jusqu'à El Mourouj, affiche un taux de réalisation de 73 %. Un chantier stratégique à 370 millions de dinars D'un coût global estimé à 370 millions de dinars, ce projet structurant s'inscrit dans le cadre d'une politique nationale de modernisation des infrastructures de transport. Il vise à désengorger la principale entrée sud de Tunis, fortement congestionnée aux heures de pointe, et à réduire les délais de déplacement vers et depuis le centre-ville. Le ministre était accompagné lors de cette visite par le directeur général des ponts et chaussées, des représentants du groupement d'entreprises en charge des travaux, des bureaux d'études, ainsi que plusieurs cadres techniques du ministère. Sur le site, une séance de travail s'est tenue avec l'équipe projet afin d'évaluer les obstacles rencontrés et d'identifier les solutions permettant d'accélérer l'avancement des travaux, tout en garantissant la qualité et la durabilité de l'ouvrage. Objectif : fin des travaux avant 2026 À cette occasion, Salah Zouari a insisté sur l'importance stratégique de ce projet routier, qui constitue selon lui l'une des clés de la décongestion urbaine de la capitale. Il a également rappelé la nécessité de respecter les délais, fixant comme objectif une livraison complète de l'infrastructure avant la fin de l'année 2025. Cette visite intervient dans un contexte où la pression sur les réseaux routiers tunisois ne cesse de s'intensifier, avec une croissance continue du parc automobile et des retards accumulés sur plusieurs projets urbains. La réussite de ce chantier, tant sur le plan technique que temporel, pourrait ainsi constituer un signal fort en faveur d'une relance efficace des grands travaux publics en Tunisie. Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!