Suite à son entretien téléphonique avec Nikos Christodoulides, dirigeant de l'administration chypriote grecque, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a fait savoir la nécessité de donner une légitimité internationale à l'accord de cessez-le-feu à Gaza à travers le Conseil de sécurité de l'ONU. D'une autre manière, un déploiement de forces internationales dans la bande de Gaza afin de garantir la fin de la guerre israélienne contre l'enclave, selon un communiqué de la présidence. Avant la cérémonie de signature de l'accord de cessez-le-feu, dont la date et les modalités n'ont pas encore été précisées par Le Caire, le chef de l'Etat égyptien a souligné l'importance de cet accord pour mettre un terme à la guerre, assurer la libération des otages et captifs, permettre l'acheminement de l'aide humanitaire et lancer la reconstruction de la bande de Gaza. Alors que la première phase de l'accord est entrée en vigueur vendredi à 10h00 à Tunis (09h00 GMT), la seconde phase du plan Trump prévoit la mise en place d'un nouveau mécanisme de gouvernance à Gaza sans la participation du Hamas, la formation d'une force de sécurité composée de Palestiniens et de troupes issues de pays arabes et islamiques, ainsi que le désarmement du mouvement. Dans le même cadre, l'Egypte prévoyait d'accueillir une conférence internationale consacrée au relèvement et à la reconstruction de Gaza. Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!