Le président fondateur du parti radical islamiste Front de la Justice et du Développement (FJD) Abdallah Djaballah a dénoncé, dimanche 13 mai 2012, le scrutin législatif du 10 mai qui a laminé les islamistes et a menacé le pays d'une révolution. “Nous ne reconnaissons pas ces résultats, a-t-il déclaré dans un entretien téléphonique. Ils “ont fermé la porte du changement à travers les urnes et il ne reste à ceux qui croient au changement que le choix tunisien”, a-t-il dit, après le résultat, encore provisoire, de sept députés pour son parti sur 59 pour l'ensemble islamiste sur 462 sièges à la nouvelle assemblée nationale. Ce parti a obtenu sept sièges (59 pour l'ensemble islamiste) sur 462 sièges à la nouvelle Assemblée Nationale. Le précédent parlement de 389 sièges comptait 59 députés islamistes de plusieurs partis. Le Conseil constitutionnel doit encore valider les résultats du scrutin.