Après un calme qui n'aura duré que quelques heures, les affrontements ont repris à Siliana suite à la décision de charger le premier délégué des affaires de la région. Bargou a connu, elle aussi, des affrontements violents entre manifestants et les forces de l'ordre qui ont utilisé massivement les bombes lacrymogènes et les matraques pour les disperser. L'hôpital de Bargou a réceptionné un certain nombre de blessés parmi les manifestants. Cet hôpital a été à son tour le théâtre d'affrontements entre des policiers et les manifestants qui ont compris que les policiers étaient venus pour appréhender les blessés. Des bombes de gaz lacrymogène auraient même été lâchées dans l'enceinte de l'hôpital.