Hamadi Jebali ou l'enfant terrible d'Ennahdha, l'ancien premier ministre s'est souvent affranchi de son mentor, Ennahdha. Prenant tout le monde de court lors de l'assassinat de Chokri Belaid en annonçant sa volonté de former un gouvernement de technocrates, Hamadi Jebali n'a pas désarmé malgré les coups de boutoirs de son mouvement et a choisi une sortie par la grande porte en présentant sa démission le 19 février 2013, peu importe les conjectures des observateurs politiques qui ont esquissé dans cette démission les fourbes du maître d'Ennahdha, cherchant tant mal que bien à apaiser les ardeurs du peuple et surtout à débouter le président de la république. Réputé figure consensuelle au sein d'Ennahdha, Jebali ne pouvait que conserver son poste de secrétaire général du mouvement. Néanmoins, les dissensions n'ont pas tardé à profiler leur nez sous la pression de l'aile dure si bien que le mouvement islamiste envisagerait de se séparer de son enfant terrible. La démission du conseiller politique Lotfi Zitoun qui déboulonnait en pleine réunion ministérielles à laissé éclater au grand jour les rivalités, rapporte le journal « Le Maghreb » A l'approche du compte à rebours des prochaines élections, Ennahdha s'apprête à faire du remue-ménage dans son camp. Toujours selon » Le Maghreb », Ennahdha tranchera définitivement le sort de son secrétaire général lors de la réunion du conseil de la choura prévue pour le 27 du mois courant. En vertu des rumeurs persistantes laissant entendre les velléités de Jebali de former un parti des modérés, ce divorce serait peut être de mise!