Dans un pays divisé par une guerre civile faisant plus de 160 000 morts, les Syriens se sont présentés aux bureaux de vote mardi pour les élections présidentielles. Ce qui pourrait amener à une victoire écrasante de Bachar Al-Assad. Il est 7 heures du matin, les bureaux de vote sont ouverts, la télévision publique montre des images de files d'attente devant les bureaux de vote . Les deux concurrents peu connus des médias, sont Hassan al Nouri, ancien membre du gouvernement, et du parlementaire Maher Hajjar, qui devraient affronter le président sortant Bashar el Assad. Depuis un demi-siècle, un seul candidat était autorisé à se présenter. Quant aux derniers se résumaient au père de Bachar Al-Assad qui devint président le 12 mars 1971, suite d' un plébiscite national, alors que son fils a recueilli 97,6 %, il y a sept ans de cela. En Syrie, les opposants du chef de l'Etat jugent qu'il s'agirait d'une mascarade. A l'approche de l'élection, les rebelles entendent bien de faire échouer les élections via des actes de guérilla. Depuis la semaine dernière, trois millions de réfugiés de Syriens se trouvant à l'étranger et d'expatriés ont déjà voté. Par ailleurs, la première ville de Syrie, Alep, située dans le nord, où les combats se multiplient depuis plusieurs semaines, attirant toute l'attention se porte sur cette ville.