Plusieurs enseignants du primaire observent , samedi, un sit-in ouvert au siège du syndicat de l'enseignement de base afin de réclamer l'attribution de promotions exceptionnelles en vertu de l'accord du 6 avril 2014. Membre du comité de liaison et de suivi des écoles primaires, Selma El Kebir, a renvoyé dos à dos le syndicat de l'enseignement de base et le ministère de l'Education nationale. « Nous demandons au syndicat de clarifier sa position vis à vis des revendications des instituteurs », a-t-elle tonné, dans une déclaration à l'agence TAP, en reprochant au syndicat un certaine inertie. « Le syndicat est responsable du ralentissement de la l'activation de cet accord » a-t-elle ajouté. Selma El Kebir a affirmé que des professeurs d'éducation physique et des prédicateurs détenant une maitrise ont eu droit à ces promotions contrairement aux instituteurs et ce malgré l'assentiment du ministre de l'Education nationale, qui a affirmé leur éligibilité à ces promotions. Elle a, par ailleurs, écarté l'hypothèse de la suspension du sit-in: « les instituteurs sont attachés à leurs revendications », a-t-elle martelé. Pour sa part, le secrétaire général du syndicat de l'Enseignement de base, Mastouri Gâamoudi, a affirmé que l'activation de cet accord est désormais du ressort de l'aboutissement des négociations entre la centrale syndicale (UGTT) et le gouvernement.