Saïd Aïdi, ministre de la santé, s'est attiré les foudres du syndicat de la santé, et a du subir, hier vendredi 26 février, un assaut de la part des représentants de la fédération syndicale qui ont pénétré dans le hall de ses bureaux au ministère, scandant des slogans hostiles et lui jetant des « dégage ». Othmene Jallouli, le secrétaire général de la fédération de la santé, qui menait l'action, a annoncé que cette action a été lancée pour condamner la décision du ministre de suspendre cinq syndicalistes relevant de l'hôpital universitaire de Sfax, sur la base de leurs actions syndicales, mais aussi, pour attirer l'attention sur la situation déplorable du secteur de la santé, en général. Ajoutant que le ministre Saïd Aïdi a montré qu'il était incapable d'apporter le plus pour lequel il avait été désigné, et que, par conséquent, le syndicat appelle à son départ, pour laisser la place à « ceux qui savent travailler, et apporter le plus, au secteur ». De son côté, Noureddine Tabboubi, secrétaire général adjoint de l'UGTT, a renouvelé, ce samedi, le mécontentement de la centrale syndicale des agissements et des décisions arbitraires de Saïd Aïdi, le prenant à parti, lors de l'ouverture du congrès régional de l'URTT au Kef, en lui assurant que ses décisions partisanes ne lui seront d'aucun secours, et qu'il va bientôt, se retrouver à « la poubelle ». Il lui a ensuite rappelé que ce sont les militants de l'UGTT qui l'ont tiré des griffes des LPR, en 2012 quand ils avaient entrepris de le tabasser.