C'est un rebondissement inattendu dans la course à la Maison-Blanche. A 48h du scrutin, la Police fédérale américaine (FBI) a informé le Congrès dimanche 6 novembre que l'examen de nouveaux courriels d'Hillary Clinton n'avait pas modifié les conclusions formulées en juillet, qui recommandaient le classement de l'affaire. Le FBI maintient dons sa position et recommande de ne pas poursuivre l'ancienne secrétaire d'Etat de Barack Obama. A 48h du scrutin, la candidate démocrate aux élections américaines se défait définitivement de la dernière épine qui ralentissait sa marche. La réouverture de l'affaire de la messagerie privée de Clinton avait permis au républicain, Donald Trump, de refaire son retard dans les intentions de vote pour la présidentielle. Le geste du président du FBI, d'obédience républicaine, a soulevé une véritable levée des boucliers côté démocrate. Aux Etats-Unis, la tradition est de ne pas ouvrir d'enquête à deux mois d'un scrutin, pour éviter d'en influencer l'issue. Pour rappel, la candidate démocrate s'est vue reprocher l'usage d'une messagerie privée plutôt que celle du département de l'Etat lorsque elle dirigeait la diplomatie américaine. Une bourde qui lui a valu nombreuses critiques et dont elle a elle-même reconnu l'ampleur.