Les attaques cybernétiques s'amplifient en ce début 2011 en Tunisie! Cinq sites gouvernementaux tunisiens, un site informationnel officiel et un site d'une banque islamique privée ont été piratés hier matin par un groupe d'activistes plus ou moins organisés qui s'est déjà attaqué à Paypal et Mastercard. Selon le site «you.leparisien.fr », le groupe baptisé « Anonymous » a décidé de répondre à l'appel de certains internautes en lançant des attaques sans précédent contre les sites tunisiens. Parmi les sites web victimes, figurent : www.ati.tn / www.pm.gov.tn / www.e-justice.tn / www.marchespublics.gov.tn/ /www.tunisie.gov.tn / www.lapresse.tn / www.banquezitouna.com Les sites ont été mis hors ligne par le gouvernement depuis hier matin afin de rétablir leurs contenus. Avant cela, les sites ont affiché une publication d'Anonymous au lieu des contenus habituels, mais cette publication a été rapidement éliminée grâce aux efforts et aux compétences qualifiées des ingénieurs informatiques tunisiens. En se connectant à ces sites à ce moment là, on ne remarque plus aucune trace de piratage. Quel est la nature de l'attaque lancée ? « Anonymous » a lancé des "Distributed denial-of-service" ou déni de service distribué (DDOS) qui sont un type d'attaque très évolué visant à faire planter ou à rendre muette une machine en la submergeant de trafic inutile. Plusieurs machines à la fois sont à l'origine de cette attaque (c'est une attaque distribuée) qui vise à anéantir des serveurs, des sous-réseaux, etc. D'autre part, elle reste très difficile à contrer ou à éviter.
Cette attaque considérée comme une menace que de nombreux informaticiens ont craint, a été complètement neutralisée par les capacités tunisiennes au bout de quelques heures. Quelles que soient les raisons d'une telle intrusion, les dégâts n'était pas visibles suite à un mauvais timing des pirates (un dimanche) ou du professionnalisme des forces de la ligne de défense informatique tunisienne, on se demande si d'autres sites seront visés ? On atteste ainsi l'entrée des informaticiens du gouvernement tunisien dans une nouvelle guerre, armés d'un clavier, d'une souris et de quelques codes…