Ban Ki-moon a été réélu mardi à l'unanimité des membres de l'Assemblée générale des Nations unies secrétaire général pour un second mandat de cinq ans, qui débutera le 1er janvier 2012. La représentante permanente des Etats-Unis à l'ONU, Susan Rice, a salué la réélection de Ban Ki-moon, estimant qu'au cours de son premier mandat, il avait assumé “l'un des postes les plus durs au monde“. “Nul ne comprend mieux que lui les fardeaux de sa fonction“, a-t-elle ajouté, en soulignant que Washington lui était “reconnaissant de les accepter“. A Paris, l'Elysée a déclaré dans un communiqué que Nicolas Sarkozy se félicitait de cette “brillante réélection“. Nicolas Sarkozy “tient à remercier M. Ban Ki-moon pour l'engagement qu'il a démontré tout au long de son premier mandat au service de l'organisation et en faveur de la paix et de la sécurité internationales“. Il a souligné que la France accordait “toute sa confiance et son soutien” au secrétaire général “pour la poursuite de ses efforts au cours des cinq prochaines années“. Il est courant que le secrétaire général de l'Onu effectue deux mandats de cinq ans, même si cette règle non écrite a souffert au moins une exception: l'Egyptien Boutros Boutros-Ghali a quitté ses fonctions au terme d'un mandat, en 1996, les Etats-Unis lui retirant leur soutien car estimant qu'il n'avait pas été à la hauteur de sa mission lors de la guerre de Bosnie.