Le président de l'ARP et d'Ennahdha, Rached Ghannouchi semble décidé à tout faire pour arriver jusqu'à des élections anticipées. Il va, donc, refuser la confiance au gouvernement que va proposer Mechichi à l'ARP. Il exigera un gouvernement partisan, sachant que Mechichi veut, absolument, former une équipe de compétences indépendantes. Même si ce dernier consent à accorder quelques portefeuilles aux partis et, essentiellement, à Ennahdha, Le Cheikh exigera encore plus de portefeuilles, histoire de mener Mechichi aux limites de ses possibilités de compromis, avant de refuser son équipe. Ghannouchi semble, en effet, décidé à pousser jusqu'au bout Hichem Mechichi, pour arriver, au final à une dissolution du Parlement et la tenue d'élections anticipées. Quant aux raisons qui poussent le Cheikh à adopter cette attitude de l'extrême, ce n'est pas tant son assurance de pouvoir réitérer les mêmes exploits, si ce n'est plus, aux élections, mais il a, un autre argument qu'il veut garder pour lui et qui prévaut sur tout ! En effet, le souci majeur de Rached Ghannouchi, actuellement, est loin d'être ni la formation du gouvernement ou son refus, ni la dissolution du Parlement, ni toute autre chose de ce genre... Ce qui le soucie avant et par dessus tout, c'est de pouvoir reporter le congrès d'Ennahdha qu'il appréhende tant. Sachant que les dirigeants du parti semblent décidés, cette fois-ci, à ne plus vouloir lui accorder le moindre sursis supplémentaire. De ce fait, la seule possibilité qui lui reste pour imposer un report du congrès, ne pourra être qu'une situation de force majeure dans le pays. Le seul scénario qui lui vient à l'esprit, en ce moment, ou qui lui semble le plus facile à « provoquer », est la dissolution du Parlement et la tenue d'élections anticipées. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
