Quand on se remémore la période des tractations pour la formation de l'actuel gouvernement, on se rappelle l'engouement suscité par les fuites faisant état du choix d'Ali Kooli, au poste du ministère de l'Economie. Nombreux « connaisseurs » présentaient, en effet, Ali Kooli comme étant une pointure en économie et un sorcier en finances. Mais là, on imagine bien que ces « connaisseurs » ont dû déchanter. Car, depuis sa prise de fonction, le super ministre Ali Kooli, qui allait redresser l'économie tunisienne et renflouer les finances en deux temps, trois mouvement, n'a rien entrepris et n'a rien réussi. Il s'est enfermé dans ses quartiers et a laissé tomber toute l'économie du pays. Il a ignoré les cris de détresse des acteurs même de cette économie, que sont les petites et moyennes entreprises. Bien au contraire, au lieu de répondre à leurs appels, il a lâché sur eux ses agents de recouvrement pour les saigner encore plus. Il s'est enfermé dans ses bureaux pour pondre un premier projet de loi de finances complémentaire pour 2020. Un projet qui a été refusé en première lecture. Il a dû s'y reprendre, encore une fois et surtout, il a usé de ruse avec les députés pour le faire passer. Par la suite, il a sorti son plus gros projet, celui du budget 2021. Un projet qui ne comporte, de l'avis de tout le monde, aucune vision, ni aucune stratégie. Un projet qui ne comporte aucun projet de développement ou de création de richesse. Un budget qui se limite aux mécanismes de collecte de fonds, partout et par tous les moyens. Il ne reste plus qu'à espérer que ce ministre ne fasse pas comme un de ses illustres collègues et laisse sa place pour quelqu'un d'autre de « moins » compétent, qu'on puisse au moins, espérer avancer un brin, dans le sens de la relance économique.
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