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Gouvernement Bouden : un audit des finances publiques s'impose pour savoir où est passé l'argent des Tunisiens
Publié dans Tunisie Numérique le 11 - 10 - 2021

En marge de la cérémonie de prestation du serment organisée aujourd'hui lundi 11 octobre 2021 au palais de Carthage pour présenter les nouveaux membres du gouvernement, Nejla Bouden la Cheffe du gouvernement, a fait savoir que la nouvelle équipe aura de nombreux objectifs à atteindre.
Elle a annoncé que le nouveau gouvernement cherchera à assurer la sécurité alimentaire et sanitaire du citoyen et sa sûreté de façon générale tout en œuvrant pour redonner la confiance des citoyens en les institutions de l'Etat et en eux-mêmes parallèlement à l'amélioration des services administratifs offerts aux Tunisiens dans les services publics. La nouvelle équipe va également travailler, selon la Cheffe du gouvernement, pour gagner la confiance des parties étrangères.
S'exprimant sur les attentes pour un avenir meilleur pour les Tunisiens, Nejla Bouden a insisté sur l'importance de la dynamisation de l'économie et de l'entreprenariat et l'amélioration du pouvoir d'achat des citoyens en luttant contre la corruption.
Certes, la nomination du nouveau gouvernement vient évidemment dans un contexte de défis multiples, mais il est extrêmement difficile qu'elle réalise les objectifs annoncés sans passer par un audit des finances publiques pour déterminer les responsabilités notamment de ceux qui ont sciemment détruit les assises économiques de l'Etat pendant de longues années : les islamistes et leurs alliés !
Selon le président Saied, des sommes faramineuses d'argent public ont été détournées en Tunisie et d'autres transférées frauduleusement à l'étranger. Le nouveau gouvernement doit donc récupérer cet argent et traduire en justice les responsables de ces détournements.
Il est évident aussi que le nouveau gouvernement doit œuvrer à chercher des fonds en l'occurrence auprès des pays frères et amis dans les plus brefs délais au risque de voir un budget non bouclé et une incapacité sûre de l'Etat de garantir l'importation des céréales, des carburants et des médicaments dont la pénurie commence à sévir.
L'audit des finances publiques est une étape incontournable lors du passage d'un régime à l'autre. Rappelons, à cet effet, que dès la prise du pouvoir par les islamistes en 2011, la criminalité financière et économique, et en particulier la corruption sont devenues les « institutions » les plus structurées et sophistiquées du pays.
Aucun secteur n'a été épargné : marchés publics, recrutement au secteur public, évasion fiscale, enrichissement illicite, conflit d'intérêt, détournement de milliards de dinars de dons et de financements étrangers, mise en place de lois sur mesure pour l'« investissement », la réconciliation et les amnisties financières douteuses, etc.
La Tunisie a été ainsi classée comme place phare de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme et a perdu des dizaines de positions dans tous les classements mondiaux de transparence, de compétitivité et en matière de climat d'affaires.
En y intégrant le commerce informel et la contrebande, qui sont les formes de la criminalité financière les plus répandues, le coût de la corruption est estimé, selon la plupart des experts économiques, locaux et étrangers, à 54% par an du PIB.
Les crimes financiers et économiques ont détruit les équilibres des finances publiques, causé une grande prévalence de la pauvreté voire même la faim et a repoussé l'investissement étranger. Bref, le phénomène était une guerre effective contre la société, les entreprises et les institutions de pays.
Pour ouvrir une nouvelle page dans l'histoire de la Tunisie en ces moments critiques, la priorité absolue est de toute évidence l'ouverture des milliers des dossiers de vols, de racket, d'argent politique sale, d'escroqueries et de tout genre de crimes perpétrés contre les Tunisiens. Le nouveau gouvernement a du pain, trop de pain, sur la planche...
















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