Le député gelé d'Ennahdha, Noureddine Bhiri a déploré dans un post publié sur sa page le 20 octobre 2021, les conditions des députés gelés, leurs assistants ainsi que le personnel du Parlement après sa fermeture, le 25 juillet sur les décisions du président Kais Saied. En effet, Bhiri a exprimé sa colère quant à la suspension du salaire et des avantages des représentants de l'ARP gelés et de leurs assistants parlementaires par le président Saied et l'arrestation de quelques députés. " Kais Saied a suspendu arbitrairement les primes des députés, dont certains sont en prison, et des assistants parlementaires. Ils, y compris leurs familles, font objet de privation de leurs moyens de subsistance et de leur droit au traitement. Beaucoup, comme notre collègue Hajer Bouhlel, souffrent de maladies chroniques et graves qui nécessitent des soins permanents », a-t-il fait savoir. « Depuis le 25 juillet, nous faisons face à une sorte de punitions collectives, d'humiliation, d'incitation et de discrimination délibérée. Il s'agit d'une mise à mort palliative, d'abus en contradiction avec les dispositions de la Constitution, de la loi, et des valeurs humaines et morales », a-t-il estimé. Compte tenu de cette situation, le dirigeant nahdhaoui a indiqué que Kais Saied doit choisir en urgence entre les deux alternatives suivantes : 1) Lever les restrictions sur le travail de l'institution législative, des représentants du peuple et des employés du Parlement. 2) Achever les procédures du coup d'Etat, dissoudre le parlement et autoriser aux députés la reprise de leurs fonctions initiales tout en appelant à des élections présidentielles et législatives anticipées. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
