Extension des protestations en Suisse Les universités suisses, notamment celles de Bâle, Berne, Fribourg, et Neuchâtel, ont vu une montée des manifestations étudiantes ce lundi, s'alignant sur les mouvements débutés à Lausanne et Genève. Les étudiants demandent l'arrêt de l'offensive israélienne sur Gaza et appellent à un boycott académique des institutions soutenant Israël, reprenant les slogans initialement utilisés par les étudiants des universités américaines depuis le 18 avril. Solidarité et contestations à Genève À l'Université de Genève, les étudiants persistent dans leur sit-in commencé le 7 mai, malgré les tentatives de l'université de clarifier ses liens avec les institutions internationales. Les étudiants jugent la communication de l'université trop vague et tiède, selon la radio locale "WRS", et refusent le retrait du communiqué sous la menace de l'administration, craignant une dispersion forcée de leur mouvement. Protestations en Belgique et aux Pays-Bas Les universités d'Amsterdam aux Pays-Bas et de Louvain en Belgique sont également le théâtre de protestations significatives. À Amsterdam, la police a tenté de disperser les manifestants, qui ont érigé des tentes dans les bâtiments universitaires. À Louvain, un sit-in ouvert a été initié pour exiger la coupure des relations avec Israël et la reconnaissance du traitement des Palestiniens à Gaza comme un génocide. Le mouvement continue au Royaume-Uni Au Royaume-Uni, les manifestations se poursuivent pour la deuxième semaine consécutive. À l'Université de Cambridge, les étudiants ont salué la décision du collège de Trinity de retirer ses investissements des entreprises de l'armement. De même, à l'Université de Londres, les étudiants de la School of Oriental and African Studies ont renforcé leurs actions en installant des tentes et en honorant la mémoire de la journaliste de Al Jazeera, Shireen Abu Akleh, rappelant l'assaut ciblé contre les journalistes palestiniens.
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