NEW YORK (TAP) – Le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques de l'ONU, Lynn Pascoe, a indiqué jeudi devant le Conseil de sécurité que l'unique solution politique à la crise libyenne était l'instauration d'un cessez-le-feu couplé à des accords transitoires, tandis que le représentant sud-africain a demandé que la communauté internationale doit renoncer à exiger le départ du colonel El-Gueddafi du pouvoir. Dans son exposé sur la situation en Libye, M. Pascoe a constaté que sur le plan militaire, la situation a peu évolué, et ce, cinq mois après le début des combats entre l'opposition libyenne soutenue par l'OTAN, et les Forces du gouvernement libyen. Au plan politique, M. Pascoe a souligné que le CNT a indiqué lundi dernier à l'Envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU, M. Abdallah Al-Khatib, que ''la réponse aux aspirations légitimes du peuple libyen devait être l'unique objectif de négociations entre les parties, des pourparlers sérieux ne pouvant débuter qu'une fois obtenu le départ du colonel Mouammar El-Gueddafi''. M. Pascoe a ajouté que pour sa part, le Premier ministre libyen, M. Baghdadi Al-Mahmoudi, ''avait réitéré à l'Envoyé spécial la position de son gouvernement, à savoir que le processus politique doit inclure le leader libyen El-Gueddafi''. Le même responsable à l'ONU a ensuite constaté que, depuis le début de la crise, les deux parties avaient la volonté de discuter, mais qu'elles continuaient d'avoir leurs exigences.