MEDENINE (TAP) - Le camp de Choucha situé à 7 kilomètres de Ras Jedir, près de la frontière libyenne, continue d'abriter des réfugiés de plusieurs nationalités dont, notamment, des Somaliens, Erythréens et Soudanais qui attendent d'être évacués vers d'autres pays en raison de la situation sécuritaire instable qui prévaut dans leurs pays d'origine. Premier camp aménagé au lendemain de la révolution libyenne, le camp de Choucha est aujourd'hui le seul camp qui demeure installé à la frontière tuniso-libyenne. Il abrite, actuellement, 3700 réfugiés qui continuent de bénéficier de l'assistance nécessaire (nourriture, soins médicaux, encadrement psychologique...) Le camp de Choucha abrite les réfugiés du camp émirati qui a été démonté ainsi que ceux qui refusent de retourner en Libye et qui appellent les organisations internationales à accélérer leur transfert vers d'autres pays. Une représentante du département d'Etat américain s'est rendue, mercredi, au camp de Choucha pour prendre connaissance des conditions de séjour des réfugiés et des prestations qui leur sont fournies. Plusieurs personnalités de renommée internationale et responsables étrangers de haut niveau ont visité le camp de Choucha qui est gardé par des unités de l'armée nationale.