TUNIS, 1er fév. 2010 (TAP) - L'évaluation du secteur de la pêche et de son degré d'adaptation aux conventions écologique et sanitaire régionales et internationales visant à préserver certaines espèces marines menacées de disparition ont fait l'objet d'une séance de travail tenue, à Tunis. Présidant cette séance, M. Abdessalem Mansour, ministre de l'Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche a affirmé que l'évaluation objective du secteur de la pêche se doit de transcender les approches quantitatives et prendre en considération le produit de la mer, le coût de sa pêche, la marge de bénéfices à l'export et le revenu des pêcheurs. Il a recommandé de procéder à une évaluation exhaustive de la richesse halieutique, juste après la fin de la première étape du repos biologique, et la mise en place de récifs artificiels devant dissuader la pêche anarchique. Il a souligné la nécessité d'associer la profession aux négociations avec les parties européennes et internationales sur les procédures à suivre à l'export des produits de pêche. De son côté, M.Mabrouk El Bahri, président de l'Union tunisienne de l'agriculture et de la pêche (UTAP) a relevé que le secteur de la pêche a bénéficié de mesures présidentielles qui ont permis de développer son rendement, notamment, en ce qui concerne le poisson bleu, objet d'une stratégie nationale touchant tous les stades de sa production, transport, conditionnement et transformation. Le président de l'UTAP a appelé les professionnels à protéger la richesse halieutique nationale et à s'engager dans la pêche en haute mer afin de développer la production aux niveaux quantitatif et qualitatif.