Tweet Share TUNIS (TAP) - Plusieurs partis politiques et composantes de la société civile ont condamné, lundi, les agressions qui ont ciblé le week-end dernier, des militants du réseau Doustourna à Douz et Souk Lahad (gouvernorat de Kébili). Le Parti républicain a condamné, dans un communiqué, les agressions contre le militant politique et défenseur des droits de l'homme Jawher Ben Mbarek, porte-parole officiel du réseau Doustourna. Le parti dénonce ce qu'il a qualifié "de violence politique commise par certains groupes religieux extrémistes contre ceux qui prônent des idées opposées". Le parti républicain appelle le gouvernement à traduire les agresseurs devant la justice dans les plus brefs délais, ainsi qu'à protéger les militants politiques et défenseurs des droits humains et le droit au rassemblement. Le Parti socialiste de gauche (PSG) a exprimé son soutien avec les militants du réseau Doustourna, dénonçant ce qu'il a qualifié de "violence orchestrée" ciblant les forces démocratiques. Le PSG a, a cette occasion, imputé à la Troïka, la responsabilité de la multiplication des agressions contre des militants politiques "qu'elles soient commises par les milices d'Ennahdha ou par des groupes salafistes qui portent atteinte aux droits d'autrui : le droit de s'exprimer et de manifester", lit-on dans le communiqué. De son côté, le mouvement Kolna Tounes a fermement condamné ces agressions qui ont ciblé "non seulement des personnes mais également les libertés fondamentales prônées par toutes les composantes de la société civile et les partis politiques". Tweet Share Suivant