Tweet Share TUNIS (TAP)- La salle "Le Mondial" a Tunis a accueilli vendredi, une rencontre organisée par plusieurs artistes de divers domaines sur fond d'incidents liés à l'exposition plastique d'El Abdellia et aux graves menaces proférées à l'encontre d'un certain nombre d'hommes et de femmes de culture et des Arts. Dans ce cadre, la comédienne Jalila Baccar a dénoncé ce qu'elle a qualifié de "plan méthodique" qui cible les artistes depuis le 25 mars 2012 quand les hommes de théâtre ont été empêchés de célébrer la journée mondiale du théâtre devant le Théâtre municipal, à l'avenue Habib Bourguiba. "Puis, les actes de violence ont repris contre les créateurs parmi les comédiens et les cinéastes et aujourd'hui, après les déclarations de Al-Dhawahri, c'est au tour des plasticiens" . Jalila Baccar souligne, par ailleurs, que le prétexte d'atteindre aux valeurs du sacré ne tient pas, car la notion du sacré est utilisée à tort et à travers pour accabler les artistes. Par conséquent, elle refuse catégoriquement cette accusation arbitraire. Lors de cette rencontre, les plasticiens ont nié, projection sur grand écran à l'appui, l'existence de tableaux qui portent atteinte au sacré au palais El Abdellia. Mieux encore, ils ont affirmé que les tableaux incriminés diffusés sur Facebook n'ont jamais été exposés à El Abdellia et que ceux qui ont orchestré cette mise en scène cherchaient à semer la discorde et la sédition et à dresser les gens contre les artistes. L'un des membres du syndicat des métiers des arts plastiques a indiqué que le syndicat a demandé de rencontrer le président de l'Assemblée nationale constituante et les présidents des groupes au sein de cette Assemblée pour expliquer les tenants et les aboutissants de cette affaire. Les participants à cette rencontre parmi les artistes et les écrivains ont invité la justice à prendre en charge ce dossier controversé pour que les arguments avancés par les uns et les autres soient examinés avec objectivité, loin de toute manipulation politique. Tweet Share Suivant
