SOUSSE, 4 avr 2010 (TAP) - Les travaux du 13e congrès de l'Union nationale de la femme tunisienne (UNFT), placé sous le haut patronage du président Zine El Abidine Ben Ali, se sont poursuivis, samedi, à El Kantaoui (Sousse), dans le cadre de quatre commissions. Il s'agit de la commission de la motion générale, la commission du programme d'avenir et la commission de la dynamisation de la structure et la commission des ressources humaines. La séance de samedi a été couronnée par la lecture et l'adoption des motions. Les travaux des congrès ont également comporté l'organisation de deux ateliers "la femme et les médias" et "La femme et les législations sociales". Le 1er atelier qui a enregistré une participation massive des congressistes, a été marqué par l'intervention de Mme Kmar El Kaabi, présidente de la Ligue des communicatrices. Dans son intervention Mme El Kaabi a rappelé les décisions présidentielles d'avant-garde qui ont contribué à donner une grande impulsion au secteur de l'information. Elle a souligné à cet égard le rôle de l'information dans la diffusion d'une image positive de la femme et pour mettre en exergue les acquis accomplis en sa faveur en Tunisie. Mme El Kaabi a salué l'initiative de Mme Leila Ben Ali, épouse du chef de l'Etat, présidente de l'Organisation de la femme arabe (OFA), d'instituer un prix de la meilleure production journalistique féminine sur la femme. Les participantes à l'atelier ont recommandé d'accorder un plus grand intérêt à l'information régionale et d'encourager la production de programmes et d'articles centrés sur la condition de la femme rurale. Elles ont également insisté sur le rôle de l'information pour mieux faire connaître les acquis de la femme à l'extérieur du pays et pour faire face aux discours hostiles. Elles ont également appelé à empêcher l'exploitation du corps de la femme dans la publicité et à promouvoir le contenu des sites électroniques destinés à faire connaître les acquis de la femme tunisienne. Mme Saida Rahmouni, présidente de l'atelier, a souligné, dans son intervention, la nécessité de mieux faire connaître les réussites de la famille et de la femme tunisienne dans les programmes radiophoniques et télévisuels ainsi que dans les journaux. Elle a souligné l'attachement des médias tunisiens à donner une image positive sur le combat des femmes dans tous les domaines. Elle a expliqué que le discours référence prononcé par le président Ben Ali à l'ouverture du 13e congrès incite la femme à se positionner en tant que force d'impulsion et à être un garant de paix et de sécurité tout en oeuvrant à la préservation de ses acquis. Pour ce qui est de l'atelier "La femme et les législations sociales", Mme Najeh Belkhiria Karoui, secrétaire d'Etat chargée de la promotion sociale et présidente de l'atelier, a présenté, dans son intervention, le cadre général de la législation tunisienne dans le domaine social. Elle a mis l'accent sur la sollicitude permanente accordée par le président Ben Ali à la promotion de la condition de la femme ainsi que son souci constant à promouvoir le statut de la femme tunisienne partant d'une foi profonde que la dignité de la nation est synonyme de la dignité de la femme. Elle s'est félicitée à cet égard des initiatives d'avant-garde initiées par Mme Leila Ben Ali, épouse du président de la République et président de l'OFA, citant à cet égard la proposition d'instituer une journée arabe des personnes âgées et la création d'une commission arabe de droit humanitaire présidée par la Tunisie. Il s'agit également a-t-elle ajouté des initiatives visant la mise en place d'une stratégie arabe de protection de la femme contre toute forme de violence et la création d'un observatoire arabe des législations sociales et politiques. Les participantes à cet atelier ont présenté un ensemble de propositions appelant à promouvoir davantage les législations sociales du pays. Elles ont appelé à la nécessité de consolider le capital des législations tunisiennes en introduisant des amendements supplémentaires particulièrement en ce qui concerne les domaines de la nationalité, la gestion des affaires des enfants, l'impôt sur le revenu et sur certaines autres prestations sociales. Elles ont recommandé d'augmenter les allocations familiales et d'accorder un intérêt particulier à la question de l'échec scolaire. Elles ont également proposé de mieux faire connaître le régime de la communauté des biens entre époux particulièrement auprès des jeunes et de veiller à la diffusion d'une culture des droits de la femme qui préconise un équilibre entre les droits et les devoirs. Les participantes ont affirmé que ces recommandations et propositions s'inscrivent dans le cadre d'un processus stratégique qui vient conforter l'approche genre social visant la consécration du principe de l'équité entre l'homme et la femme dans l'ensemble des programmes de développement conformément aux orientations tracées dans le programme électoral du Président ben Ali "Ensemble relevons les défis".